Belabbès se défend de toute «accointance» avec des ONG étrangères
En réponse à des accusations persistantes le disant d’accointance avec des organisations étrangères, le coordinateur du Comité national de défense des droits des chômeurs, Tahar Belabbès, a affirmé n’avoir jamais mis les pieds en Suisse pour y rencontrer quelque organisation que ce soit dans le but de planifier les événements qui secouent actuellement le sud du pays. Il explique que cela ne pouvait être possible, du moment qu’il n’aurait même pas de passeport, sa demande d’établissement de ce document de voyage lui ayant été, selon lui, rejeté par la daïra de Ouargla, se référant à une correspondance datée du 20 décembre 2012, pour cause de «poursuites judiciaires». A noter que nombre de médias et d’observateurs politiques algériens, dont des chefs de parti, soupçonnent les initiateurs du mouvement social, à Ouargla notamment, d’appliquer un plan inspiré d’officines étrangères, calqué sur les modèles de soulèvement qu’ont connus certains pays arabes. Tahar Belabbès est accusé d’entretenir des relations suspectes avec une ONG suisse, pour préparer la marche prévue le 14 mars à Ouargla.
Karim B.
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