Le professeur Kacha à Algeriepatriotique : «L’Algérie n’a jamais construit d’hôpital psychiatrique» (II)

Ne pensez-vous pas que l’accès aux psychotropes devrait être plus sévèrement contrôlé ?

Ne pensez-vous pas que l’accès aux psychotropes devrait être plus sévèrement contrôlé ?
Non, parce que si vous enlevez les psychotropes, ils seraient remplacés par le kif et si vous enlevez le kif, il serait remplacé par la cocaïne. Le problème est qu’il faut apprendre aux adolescents d’être bien dans leur peau. Il faut apprendre aux adolescents à refuser d'en prendre quand on le leur propose. Il faut, aussi, apprendre aux parents à mieux surveiller leurs enfants, à leur parler et à contrôler leurs fréquentations. Les psychotropes existent dans le monde entier. Ils ne sont pas destinés aux toxicomanes. Ils sont fabriqués pour ceux qui en ont besoin, pour les malades. Et la plupart des traitements psychotropes ne donnent pas la toxicomanie. Il y en a un ou deux qui sont connus. Donc, on peut mieux les surveiller, sur ordonnance, lorsque la personne est réellement malade. Le kif circule partout, dans les prisons, devant les écoles, etc., et il est rare qu’un jeune n’y touche pas. Ce sont des tonnes et des tonnes de kif qui sont saisies, et ce qui passe entre les mailles des services de sécurité se chiffre en tonnes aussi. Ce n’est pas en réglant le problème des psychotropes que nous allons régler le problème de la toxicomanie.
Comment évaluez-vous la santé mentale en Algérie ?
Je ne sais pas comment je devrai aborder cette question. Il y a des maladies qui sont universelles. L’Algérie est, au même titre que les autres pays, face à des maladies chroniques et graves qu’il faut traiter, de même qu’il faut organiser la prise en charge des patients. A titre d’exemple, les Français n’ont jamais construit d’hôpital psychiatrique à Alger. Depuis l’indépendance, l’Algérie n’a jamais construit d’hôpital psychiatrique non plus. Ceci, en sachant qu’à Alger, par exemple, la population est passée de six cent mille habitants à plus de trois millions, c'est-à-dire qu’elle s’est multipliée par cinq. Nous avons transformé des cliniques – l’établissement où nous nous trouvons maintenant est une clinique de la sécurité sociale. Drid Hocine était à l’origine une clinique privée de psychiatrie et non pas un hôpital. A chaque fois que nous interpellons les pouvoirs publics sur la nécessité de construire un hôpital, comme ici à Alger où la population ne cesse d’augmenter et où les malades errent à travers les rues, on nous répond que ce n’est pas une priorité. Ce n’est pas normal. La santé mentale ira bien lorsque l’organisation de la prise en charge des malades mentaux sera adaptée au nombre de malades et aux situations qui se présentent. Tant que l’organisation n’est pas en mesure de répondre aux problèmes qui existent, elle demeurera défaillante. Par ailleurs, en plus de ces maladies que tous les pays connaissent – elles sont statistiquement à peu près les mêmes dans tous les pays –, nous avons nous-mêmes connu une guerre de libération et une période de grande violence qui a aggravé l’insécurité et l’inquiétude, et fait que les gens ont peur de vivre isolés. Cette violence augmente l’urbanisation rapide, très souvent inadaptée. Comme elle pousse à l’exil les familles qui en ont les moyens. Tout ce que nous avons connu comme violence sociale va aggraver le sentiment d’insécurité, d’angoisse, d’inquiétude et de déprime.
Les malades mentaux – vous en parliez à l’instant –, dont le nombre augmente de manière vertigineuse, font désormais partie du paysage quotidien de nos villes. Pourquoi n’y a-t-il aucun effort, ni de la part de l’Etat ni de celle de la société civile, en direction de cette tranche de la population ?
Dans notre pays, la société civile est d’existence récente. Aussi, on ne peut pas lui demander de se substituer à l’Etat dans la situation actuelle. Peut-être qu’elle pourra le faire dans les années à venir. Par ailleurs, les Algériens ne sont pas habitués à donner de l’argent aux associations ; ils préfèrent contribuer au financement des mosquées, par exemple. Ils n’ont pas l’habitude de soutenir des associations qui s’occupent de malades. Il faut un peu de temps pour que cela puisse se réaliser. Ensuite, la prolifération des malades mentaux dans les rues n’est pas facile à juguler. Aucun pays n’a pu résoudre ce problème. Pour récupérer les malades qui errent dans les rues, il faudrait d’abord mettre en place des structures d’accueil. Or, ces structures n’existent pas.
L’Etat ne peut-il pas régler ce problème ?
Comment voulez que ce problème puisse être réglé en l’état actuel des choses, alors que – comme je viens de le dire – nous n’avons jamais construit d’hôpital psychiatrique à Alger. Avant, les malades mentaux étaient internés à Blida où l’hôpital local peut accueillir deux mille deux cents patients. Une fois l’état de santé de ces malades stabilisé, il n’y avait pas où les garder non plus. Donc, retour à la case de départ. La prise en charge des malades errants doit être organisée à l’échelle nationale. Il faut avoir cette capacité de réfléchir à une solution globale qui ne concerne pas uniquement la capitale. C’est extrêmement difficile et complexe, je l’avoue, d’autant que rien n’a été fait dans ce sens depuis l’indépendance à ce jour.
L’Etat peut-il agir dans ce sens ?
Oui, ceci n’est pas du domaine de l’impossible. Il y a eu une tentative, il y a de cela une vingtaine d’années. Tous les malades errants avaient été envoyés dans leurs villes d’origine. Lorsque cette opération avait été décidée, j’étais à Constantine. Nous avions reçu cent cinquante patients et aucun d’entre nous n’était préparé à les recevoir. Nous les avons gardés un moment puis ils sont repartis comme ils étaient venus.
La Société algérienne de psychiatrie, dont vous êtes le président, a-t-elle soumis des recommandations aux pouvoirs publics pour se pencher sur cette évolution inquiétante des maladies mentales chez nous ?
Il n'y a jamais eu de réunion ou de concertation pour traiter l’épineux problème de la violence. Nous avons tenté de nous en occuper en créant une association, mais nos efforts n’ont pas abouti. Il n'y a pas eu de suivi. C'est un grand problème dans notre pays, si bien que même si on installait une commission et on réunissait les professionnels pour élaborer un plan, son exécution ne serait pas assurée. Il y a tellement de changement dans les instances dirigeantes que les programmes ne sont jamais menés à leur terme. Par exemple, l'Etat a décidé de construire cinquante-trois centres pour toxicomanes. C’est énorme. Néanmoins, aucun professionnel n’a été désigné pour suivre ce projet. Du coup, lorsque ces centres seront inaugurés, il y a de fortes chances que leur vocation soit détournée.
Cette situation est-elle une fatalité ?
Les pouvoirs publics doivent prendre conscience de leur agressivité envers la population. Il faut que tout un chacun, policier, gendarme, enseignant, etc., sache exactement ce qu’est l’agressivité. Il faut que tout un chacun comprenne qu’il doit se montrer altruiste, magnanime envers ses concitoyens. Lutter contre l’agressivité nécessite une formation continue de tous les acteurs sociaux. Un juge doit être formé en psychologie parce qu'il a à gérer une société en mouvement et agressive. Prendre conscience de l’agressivité de soi vis-à-vis de l’autre contribuera à empêcher la contre-agressivité qui perpétue la violence. Dans notre société, on a l’impression qu’ennuyer, déranger l’autre est un métier rémunéré. Il faut mettre fin à toutes ces petites choses qui alimentent la violence dans la vie de tous les jours. Une institution qui doit recevoir des citoyens doit ouvrir la porte toute grande et non pas pousser ces derniers à se bousculer pour emprunter une porte latérale étroite pour soi-disant réguler le flux. Tout le monde doit contribuer à juguler la violence dans la société. Les problèmes des Algériens seront réglés lorsque chaque citoyen se prendra en charge lui-même et n’attendra pas que les autres fassent ce qu’il a faire à sa place. Pour revenir aux problèmes de la santé mentale, il est de mon devoir d’œuvrer à leur règlement et de ne pas attendre que les professionnels d’autres secteurs s’en occupent.
Interview réalisée par Mohamed El-Ghazi
(Suite et fin)

 

Comment (22)

    K.BENALI
    10 janvier 2017 - 13 h 52 min

    L’humanité est décédée en
    L’humanité est décédée en Algérie.J’en suis sur,car je suis touché et personne n’ose m’écouter.Pour qui lire votre Zabour Mr David? Personne ne vous écoute.Soyons brefs.Mon fils Abdelkader dit Kadda est atteint de schizophrénie à l’age de 20 ans.Il est orphelin de mère et personne à part moi ne s’occupe de lui.Il est devenu SDF et sale .J’ai frappé à toutes les portes des hôpitaux et personne ne veut m’écouter.Ils refusent de l’hospitaliser car je ne connais personne,sauf le Bon Dieu.Je ne sais à quel sain me vouer.Y-a-t-il quelqu’un qui voudrai m’aider ou,à défaut m’orienter?Combien ces hommes et femmes d’humanité nous manquent! Toute personne susceptible de m’aider,que Dieu vous aide tous,peut me contacter au :[email protected] Merci à tous. K.BENALI Hassi-Mefsoukh Oran Algérie

    HACHACHE MALEK
    20 juillet 2013 - 8 h 34 min

    Malek Hachache L ALGERIE A
    Malek Hachache L ALGERIE A CONSTRUIT DES HOPITAUX ET MEME PSYCHIATRIQUES PEUT ETRE UN NOMBRE INSUFFISANT POUR SOIGNER UN NOMBRE TOUJOURS CROISSANT DE MALADES ,MAIS AUCUN DE NOS PSYCHIATRES COMPETENT N A OSE PARLER DES SOLUTIONS A L ECHELLE NATIONNALES .POUR MA PART IL EST DIFFICILE DE DIRE Q UNE PERSONNE S EST SUICIDEE CAR IL S AGIT LE PLUS SOUVENT D UN ASSASSINAT SOCIAL.LA MAUVAISE GESTION DES PSYCHOROPES EST AUSSI DUE A LA CORRUPTION UNE MALADIE DU SYSTEME DE L ETAT A REVOIR ET REFORMER .L A VIOLENCE EST INDUITE DANS LE CORPS SOCIAL PAR L INJUSTICE QUI SE TRADUIT PAR LE NON RESPECT DES LOIS PAR LE POUVOIR EXECUTIF ET LE FLOU DES LOIS QUE VOTE LE POUVOIR LEGISLATIF AVEC SANS CESSE DES VIDES JURIQUES CE QUI EST A L ORIGINE DE TOUS LES MAUX SOCIAUX.CETTE AGRESSIONS DU CITOYEN DEMUNI DANS UN MILIEU TOUJOURS HOSTILE A SON EPANOUISSEMENT EST UNE SOURCE DE DESESPOIR OU LA PSYCHIATRIE EST ET DEMEURE INCOMPETENTE

    HACHACHE MALEK
    20 juillet 2013 - 7 h 01 min

    POUR UNE ALGERIE MEILLEURES
    POUR UNE ALGERIE MEILLEURES IL FAUT REFORMER L ETAT ET SON SYSTEME DECADENT ET ALORS LE PEUPLE SUIVRA.LA JUSTICE ,L ECOLE ET LA MAIRIE D ABORD ,TOUTES LES INSTITUTIONS DE L ETAT
    EN PARALLELE ET ALORS DANS UNE DEMOCRATIE QUI NE TUE PAS LA DEMOCRATIE LE PEUPLE S EXPRIMERA LIBREMENT POUR CHOISIR SES REPRESENTANTS PARMIS SES ENFANTS INSTRUITS EDUQUES ET PROBES

    Mansour
    22 mars 2013 - 14 h 01 min

    Oui la santé mentale en
    Oui la santé mentale en Algérie est le dernier souci des responsables du secteur et même de certains psychiatres.Les structures existantes sont saturées et l’ex-hôpital de Joinville à Blida a été transformé en hôpital ordinaire où la psychiatrie n’occupe qu’un petit pavillon.Les hôpitaux psychiatriques sont des mouroirs où les malades ne sont pas soignés mais drogués et ensuite remis à leurs familles et on les retrouve errant dans les rues sales et affamés.Dans les grandes villes et même les petites villes il y a des milliers livrés à eux mêmes hommes,femmes et même ados.Le mouvement associatif peut faire beaucoup ne serait ce que pour forcer l’Etat et les familles à prendre en charge ces malheureuses victimes du sort.Ils sont sales,repoussants et imprévisibles et seuls l’asile et une oreille attentive peut les guérir pour ceux qui peuvent l’être car chacun d’eux a son histoire et les causes qui l’ont amené à se réfugier dans la folie.La société est très cruelle pour les marginaux malgré eux qu’ils sont devenus.La folie nous guette et peut arriver au plus malin d’entre nous et il n’y a qu’à voir le nombre de suicides pour se rendre compte que ça n’arrive pas qu’aux autres.

    mastrefunkAnonyme
    21 mars 2013 - 19 h 32 min

    ya sidi chahmi sidi houari
    ya sidi chahmi sidi houari sidi snoussi sidi kada fi medouni ca c des walli c avec ca que l algerie se soigne

    syriano
    21 mars 2013 - 10 h 14 min

    Pour ma part je pense que le
    Pour ma part je pense que le commentaire le plus juste,selon moi,est celui de 00213
    Je pense que l’occidentalisation des esprits accès sur la chute des valeurs ethiques et morales est la principale cause du mal etre algérien.Autrefois nos ancetre etaient nettement plus pauvre et avaient moins de chose pour s’émanciper mais pourtant etaient,a leurs témoignages,nettement plus content de croquer la vie en général.
    Le manque de respect,la violence,le vol,le manque d’éducation,…provoqué par le manque de moral et de l’ethique en général font le mal etre algérien.
    Le manque de spiritualité(l’amour d’Allah(swt),la quete du sens de la vie,les relations humaine,…)au profit du matérialisme(i phone,ipod,i…,golf,mercedes,..,vetement de marques virgule,point virgule,…)est un maxime non négligeable
    Ceci dit le commentaire de 00213 est le meilleur et le plus juste:
    « En Algérie il nous faudrait un hôpital psychiatrique de 38 millions de places ! »-)

    Anonyme
    21 mars 2013 - 8 h 27 min

    @mohamed
    C’est toi qui faut

    @mohamed
    C’est toi qui faut soigner, tous le monde est méchant tous le monde nous en veut ? même les Algeriens de france ? tu n’a pas amis c’est ton problème arrete de nous diviser.

    Anonymesentawa
    20 mars 2013 - 17 h 49 min

    cha^^a el jazayri gâa AMTAK
    cha^^a el jazayri gâa AMTAK TAK

    Mohamed
    20 mars 2013 - 15 h 45 min

    L’Algérie a mal. L’ouest
    L’Algérie a mal. L’ouest algerien et surtout l’oranie souffre de consommation de drogue. On exporte les produit subventionné telle que le lait concentré, le fioul, le sucre et la farine en les echangeant contre ce poison que le Maroc vous envoie via les chemin escrapés des frontieres maitrisées que par les trafiquant, le reste est miné et la France ne veut toujours pas livrer les plan des terrain miné pour nous permettre de decontaminer notre frontiere et chasser les trafiquant qui ont empoisonné la santé mantale de nos jeunes. A l’Est , c’est un autre probleme. Les tunisien jaloux de notre prosperité nous envoient leur djihadiste pour violer notre territoire et faire main basse sur le porte-feuille du pays qu’est notre gaz et notre petrole.
    Si vous saviez combien les tunisien nous haïssent et les marocain aussi dans les entreprises des nouvelles technologie, vous n’en reviendrez pas. Algeriens! Nos voisins complotent contre nous en France quand on est cadres . Ils souhaitent tous nous voir crever et ils les français les ecoutent, car nous restons le le seul pays ou le touriste occidentale ne vient pas louer les corps de nos femmes. Si vous saviez combien leur femmes sont facile et vendent leur service dans les entreprises en France pour couvrir leur incompétence.Si vous saviez combien ils complotent contre nous et les beurs algeriens ne sont pas du tout solidaire des lageriens cadre. Ils aident meme nos voisins qui sont dans les entrprises françaises à nous poignarder, à essayer à nous avilir avec leur piege et leur lames affuté. Nous devons nous en mefier. Algeriens, ne soyez pas naïfs. La diasporas des pays limitrophe est notre ennemis N1 dans les entreprises occidentale.

    Mohamed
    20 mars 2013 - 15 h 22 min

    Exact, le coté mentale des
    Exact, le coté mentale des algériens est détruit des le début de leur scolarité. Aucun attrait, aucun bonheur n’est appris dans ces litanie de programme ingurgité dans une ecole primaire de plus en plus desagréable et un college encore plus desagréable à force d’ingurgiter l’islamisme. Le seul soucis de l’algerien se trouve dans son bas ventre. Le ventre, on s’en soucie pas. La nourriture intellectuelle, encore moins. Donc on apprend pas à être heureux. Le seul appretissage du bonheur que j’ai reçu fut dans es lectures qui ne fesaient pas partie du programme scolaire. En France je rencontre des cadre Maghrebin tout à fait rentable pour l’industrie, pour plusieurs secteurs scientifique ou pas. Rare parmis eux, ceux qui savent mettre en oeuvre ce savoir pourtant deja acquis. Comme une grande depression collective qui regne meme chez ceux qui ont fait leur etudes dont une partie en France. J’en ai rencontré quelques uns tout à fait embauchable, possedant bagages et savoir mais rares ceux qui savent le raconter en interressant l’interlocuteur et donc le recruteur. Comme une depression collective qui pese sur eux. Le seul point commun et perceptible est leur ego. Flatter leur ego sans arret. Tout ça est la faute de nos incompétent de politique depuis 1962 avide d’argent qui n’ont pas su monter une nation pourtant riche et aisemment facile à faire evoluer. L’incompétence de ces vieillards qui nous gouvernent et qui ont laissé le pays se faire devorer par des charlatans islamistes et n’ont pas prépapré les jeune generations. Combattre l’égo, deminer le piege des charlatans islamiste, apprendre aux jeune le bonheur par la bonne lecture, leur apprendre à arracher leur steak quelque soit l’endroit où il se trouvent, comprendre la religion par des moyen non primitifs comme c’est le cas mais par des outils symbolique comme savent le faire les ecoles des pays developpés ou le charlatans estr vite identifié. Ces imposteurs qui nous gouvernent, ces idiot ont reduit un grand pays à peau de chagrin

    Daoud
    20 mars 2013 - 7 h 54 min

    REPONSE
    Le nombre des malades

    REPONSE
    Le nombre des malades mentaux algériens recenssés le 5 juillet 1962 était dans toute l’Algérie 13 malades.
    Les algériens malgré les 132 années de colonialisme et occupation barbare, n’étaient jamais atteints de folie comme durant la période de l’indépendance.
    M. Kacha, je vous relance que c’est l’absence du développement des soins qui fait défaut. On jette les malades dans un pavillon et on les droguaient en permanence pour que médecins et para médicaux se mettaient à l’aise et tranquille.

    M. Kacha avec tous notre respect vous êtes en retard.

    Aziz GH
    19 mars 2013 - 22 h 21 min

    C’est la non démocratie qui a
    C’est la non démocratie qui a crée tous ces pbs dans notre société…l’état algérien ne donnent pas la possibilité aux algériens de se prendre en chargent…il veut tout contrôler…tout faire …fabriquer les allumettes …les bus…les tracteurs…alors il ne fabrique rien…il ne contrôle rien…il ne gère rien
    c’est ça la dictature …
    et on est en train de payer les conséquences…un députe… un maire… analphabète…un avocat …sans bac

    Maleh
    19 mars 2013 - 22 h 12 min

    Un jour, j’ai entendu un
    Un jour, j’ai entendu un malade mental dire « Comment trouver à s’épanouir dans l’atmosphère claustrophobique d’une pièce qui rapetisse. Et qu’on le veuille ou pas, autour de nous la toile se tisse »
    Je me dis qu’il n’a pas tort.

    bilal
    19 mars 2013 - 17 h 28 min

    Le problème en Algérie et en
    Le problème en Algérie et en toute Franchise c’est qu’on s’ennuie énormément. Bien sur en vacance et venant de l’étranger c’est facile d’aller pavaner a l’hôtel Sheraton mais le jeune algérien vivant dans ce pays étouffe et cherche a fuir la réalité triste et déplorable de la situation qui est faite a la jeunesse de ce pays. Pas de travaille ,pas de copine ,pas de boite de nuit et des mœurs qui enchaîne tout un peuple. L’information circule aujourd’hui et les jeunes savent bien que le monde change et bouge. Il faut changer le système en profondeur et chacun sera responsable devant Dieu..

    Cessez les bigoteries et les faux dévots et laissez la jeunesse algérienne garçon ou fille vivre leur passion

    Ezzine
    19 mars 2013 - 16 h 43 min

    Et en ce qui concerne les
    Et en ce qui concerne les autres hôpitaux publics, prenez par exemple Alger la Capitale ne souffre-t-elle pas également d’une absence flagrante d’hôpitaux bien que la densité de ses habitant va crescendo depuis des années. Les hôpitaux universitaires actuels délabrés arrivent-ils réellement à satisfaire le nombre croissant de populations domiciliées à Alger sachant que les clients des cliniques privées ne sont que les citoyens aisés ?
    N’est-il pas honteux de se voir doubler par des pays maghrébins, latino-américains, africains, ou arabes,… moins nantis non seulement dans le domaine de la santé publique mais aussi dans d’autres domaines. Faisons les comptes !
    Pourquoi bon Dieu des algériens préfèrent-ils aller se soigner en Tunisie ? Certains médecins de ce pays voisins n’ont-ils pas étudiés en Algérie ? L’absence indéniable d’un plan national de santé publique chez nous n’explique-t-il pas ce phénomène ? N’est-ce pas une réalité que certains impétueux veulent escamoter ? Une carence n’entraine-t-elle pas avec elle une ou plusieurs autres carences et ainsi de suite ? (لا حسيب ولا رقيب).
    Il s’agit donc beaucoup plus comme le disait un commentateur d’une question d’hommes et de médecins compétents et responsables qui aiment leur métier. Les équipements sanitaires qui coutent des milliards importés par l’Etat ne méritent-ils pas des audits indépendants inopinés ? Il est inutile de signaler les séries inconcevables auxquelles sont quotidiennement confrontés les citoyens malades « inconnus au bataillon » transportés aux « urgence » des hôpitaux de la capitale.
    Le Président Boumediene de son vivant n’a-t-il pas promis qu’en 1982 il fasse sortir l’Algérie de la zone du tiers monde ? Les algériens à son époque, ne les a-t-on pas appelé « les américains de l’Afrique du nord ».
    (كل إناء ينضح بما فيه)
    Pourquoi prétende-t-on maitriser la situation des secteurs alors qu’on est incapable de publier régulièrement, comme tous les pays qui se respectent, les oscillations et les plannings des activités périodiques, leurs taux et leurs pourcentages, leur état d’avancement par rapports à des situations antérieures ? Tout va bien. Donc c’est inutile.
    Travaille-t-on à peu prés ? Un peu le matin et pas trop vite le soir ? Regagne-t-on les bureaux pour faire semblant de travailler ? L’échelle de confiance mutuelle n’est-elle pas devenue l’apanage de toute la hiérarchie ! Etc. Jusqu’à quand la manne pétrolière pourra-t-elle camoufler les dysfonctionnements ou les insuffisances ?
    Et si par malheur les puits de pétroles tarissent ! Et combien même, n’a-t-on pas un devoir moral envers les générations futures ? Ne vive-t-on pas comme des bohémiens au jour le jour ? Le laisser-faire, le laisser-aller ne contribue-t-il pas à l’érosion du front interne garant de la sécurité intérieure et extérieure du pays ? Réalise-t-on les écumes, les sueurs de fauves tremblants qui entourent notre chère Algérie prêts à bondir sur elle pour la dévorer toute crue ?
    Faut-il espérer ou agir pour que cette richesse que Dieu a octroyée à notre pays ne se transforme un jour en une malédiction ?

    Brahim Haddou
    19 mars 2013 - 16 h 25 min

    un tantinet incorrect! car il
    un tantinet incorrect! car il existe quelques etablissements psychiatriques dans notre pays. mais il est vrai qu’il y’a un manque de structures dans le domaine psychatrique comme dans dans d’autre, le domaine geriatrique par exemplee, où les centres de geriatries sont encore inexistantes.mais la situation du domaine psychatrique d’aujourd’hui n’est pas le même qu’en 1962, qui plus est l’algerie dispose des meilleurs medecins du maghreb, idem pour les psychiatres. les psy doivent reclamer aux autorités lors des seminaires, la mise en place de structures et constructions de millieurs d’etablissements psycatriques pour en finir avec ce manque. il serait temps en 2013, que les psychatriques soient en totale condition d’exercer, qu’ils disposent de tous les moyens requis pour traiter leurs patients atteints de cette pathologie. dans le plan quinquennal 2010-2014, figure la construction, modernisation et rehabilitation de centres medicaux, hospitaliers etc, mais il faut que soit inscrite la creation d’etablissements pour les psychatries et un plan effiace de bonne prise en charge des ceux atteints de ces troubles, car les prises en charge sont encore très perfectibles.même si bcp de problèmes sanitaires ne se poseront plus en 2015 ou 2016, il faut que la psychatrie ne soit pas delaissée. à vous de le faire entendre aux autorités, professeur kacha.

    Daoud
    19 mars 2013 - 15 h 43 min

    Si Monsieur Kacha vous vous
    Si Monsieur Kacha vous vous trempez A Mostaganem un hopital psychitrique est construit ces dernières années il fait face au nouveau hopital CHUM.
    Il faut dire que l’Algérie n’a jamais cherché à developper les soins psychiatrique là je serai d’accord avec vous. L’Hopitale de Sidi Chahmi d’ORAN et celui de Joinville c’est la France coloniale qui les a construit pas pour les Algériens mais pour les français et Consorts. Savez vous M. Kacha combien de malade mentaux algériens se trouvaient dans tous les centres psychiatrique d’Algérie le 5 juillet 1962 ???
    Je vous laisse le soin de donner aux internautes le nombre car ils seront très surpris. Demain je vous donne la réponse mais il faut faire vite avant demain.

    mohamed lounes
    19 mars 2013 - 15 h 15 min

    ON EST PAS ASSEZ FOUS POUR LE
    ON EST PAS ASSEZ FOUS POUR LE FAIRE

    Lahouaria
    19 mars 2013 - 14 h 26 min

    Si Sidi Chami est un hôpital
    Si Sidi Chami est un hôpital psychiatrique à oran

    Anonyme
    19 mars 2013 - 13 h 58 min

    ce qu il nous faut cest des
    ce qu il nous faut cest des hommes qui peuvent gérer notre paye cest pas des hopitaux merci

    Anonyme
    19 mars 2013 - 13 h 27 min

    merci mr bien vue ce journal
    merci mr bien vue ce journal il sait pas que certain drogue comme il dit la majorité ces des commissaire quil la jérent et les cachton cest les medecin qui prescrive ca au gents pouvique tu peye la consultation ???

    00213
    19 mars 2013 - 11 h 10 min

    En Algérie il nous faudrait
    En Algérie il nous faudrait un hôpital psychiatrique de 38 millions de places !

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