FLN : consensus contre le choix de Saïdani
En attendant la date d’élection du nouveau secrétaire général, les différents courants du FLN poursuivent leurs tractations dans les coulisses, pour tenter d’imposer leurs choix respectifs, par de nouvelles alliances – ou des mésalliances, comme c’est parfois le cas – qui font chaque jour changer la tendance. Si les principaux candidats potentiels sont désormais connus, aucun ne semble jouir d’un réel consensus au sein du comité central pour être plébiscité au poste de secrétaire général du parti. Présenté au début des tractations comme le «candidat favori», Amar Saïdani ne semble plus avoir la cote depuis quelques jours. Tous se mettent alors à l’enfoncer, pour sans doute le pousser vers la sortie, avant même toute sanction par les urnes. Pour plusieurs personnalités que nous avons contactées, l’ex-président de l’APN «n’est pas l’homme de la situation, et ses chances pour accéder à la tête du parti sont très réduites». Ses détracteurs estiment aujourd’hui que Saïdani «ne ferait pas le poids devant les autres candidats potentiels» qui se préparent à présenter leurs candidatures. Pour eux, «le FLN recèle en son sein beaucoup de compétences jeunes qui nous permettraient de ne pas recourir aux archives», allusion aux hommes du passé à qui ils reprochent de ne pas avoir fait leurs preuves lorsqu’ils occupaient de hauts postes de responsabilité. Une majorité de membres du comité central avaient retiré leur confiance à Abdelaziz Belkhadem en sa qualité de secrétaire général du parti avec 160 voix contre 156 pour son maintien lors de la dernière session du CC.
Karim B.
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