Lycée Ibn-Rachik de Sétif : de graves négligences dans la gestion des notes
Le lycée est un établissement de savoir qui sanctionne la fin de cycle par un baccalauréat. Le niveau de connaissance est périodiquement vérifié par des contrôles et chaque élève reçoit une note reflétant son niveau réel dans chaque matière. Pourquoi ce rappel d’une évidence qui a cours depuis des siècles ? Supposons qu’un établissement contrôle les élèves mais donne des notes qui ne correspondent aucunement au travail et à l’effort fournis ? Non pas parce que les enseignants sont sévères, mais plutôt à cause d’une administration défaillante et négligente au point où les élèves se retrouvent avec des notes «modifiées» qui ne correspondent pas à celles que leur ont attribuées leurs enseignants. Imaginons le désespoir, la frustration, la colère et les troubles que cela provoque chez les élèves assidus qui se retrouvent avec de mauvaises notes qui ne reflètent pas leurs capacités et les autres qui reçoivent une agréable surprise : les notes de leurs camarades. Un élève, par exemple, ayant obtenu 17/20 dans une matière qui se retrouve avec un 6/20, et vice-versa, doit vraiment être bien constitué pour ne pas se retrouver atteint d’un trouble quelconque faute d’une fâcheuse négligence de l’administration ! N’est-ce pas révoltant que se jouent sur des adolescents des choses qui influent sur leur équilibre et leur personnalité ? C’est très grave de la part d’une institution censée inculquer la science, le sérieux, la confiance en soi, pour en faire des citoyens cultivés de demain ! Le lycée Ibn-Rachik de Sétif n’est pas à sa première bourde. C’est toujours l’intervention des parents d’élève qui oblige l’administration à faire les corrections nécessaires. Les élèves ne peuvent que protester auprès de leurs enseignants qui les renvoient à l’administration qui ne les écoute pas. C’est ainsi à chaque remise des bulletins de notes, c’est-à-dire qu’à la fin de chaque trimestre, les élèves restent dans l’angoisse d’une nouvelle surprise. Doivent-ils, en plus des efforts qu’ils doivent fournir pour étudier, subir aussi et encore la peur d’une injustice dans les notes ? Ce n’est vraiment pas sérieux ! Ce genre de négligence est impardonnable même s’il y a possibilité de rectification ! Cette dernière, cette fois, est remise à plus tard, après les vacances. Drôles de vacances pour les élèves concernés !
Nasser
Commentaires