Le PDG d’Alliance Assurances dénonce une campagne malveillante contre sa compagnie
Le président-directeur général de la compagnie privée Alliance Assurances, Hassen Khelifati, a tenu à démentir fermement ce qu’il considère comme des «assertions mensongères» rapportées par un quotidien national arabophone et se rapportant à une prétendue plainte déposée en France contre la société par un de ses ex-employés. Pour le PDG de cette compagnie, «ces assertions mensongères (…) démontrent une intention de nuire caractérisée qui, à travers une propagande délibérée, accuse Alliance Assurances et ses dirigeants sans la moindre preuve». Le patron d’Alliance assurances assure, en effet, dans un communiqué rendu public, qu’aucune action en justice n’a été enregistrée ou notifiée en France ou en Algérie contre Alliance Assurances par la personne concernée, présentée sous les initiales F. B. Au contraire, précise M. Khelifati, «c'est Alliance Assurances qui a déposé une plainte pour abus de confiance et vol de matériel de la compagnie auprès du tribunal de grande instance de Paris contre F. B., ex-employé non confirmé dans son poste après une période d’essai non concluante de 20 jours». La compagnie récuse, par ailleurs, les accusations proférées contre la compagnie de se livrer à des «activités portant atteinte à l'Algérie». «Dans les faits, Alliance Assurances n'a jamais permis et ne permettra jamais une quelconque atteinte directe ou indirecte des intérêts nationaux. Quant aux reproches faits à la compagnie de recruter des cadres «sans qualifications, ni compétences», M. Khelifati répond qu’ils ont été recrutés «spécifiquement pour répondre au renfort du management selon les standards internationaux du fait de l'entrée en Bourse de la Compagnie» et que «Alliance Assurances a satisfait toutes les exigences légales et réglementaires, notamment celles régissant le recours à la main d'œuvre étrangère en Algérie auprès du ministère du Travail». Pour la compagnie, «remettre en cause les conditions exigées par les institutions algériennes reviendrait à discréditer ces dernières». Quant à l’accusation portée contre l’entreprise de recruter «des étrangers juifs, français, marocains avec accointances juives», M. Khelifati tient à la démentir de la manière la plus formelle en indiquant que la compagnie «n'a jamais employé de personne de confession juive à ce jour». M. Khelifati s’interroge, enfin, sur le choix de la date de parution de cet article qui intervient, indique-t-il, «à la veille du délibéré de la cour de Boumerdès relatif au litige opposant sa compagnie à l'un des annonceurs importants du journal qui a publié l’article en question». Le patron d’Alliance Assurances affirme se réserver le droit de porter l’affaire devant les tribunaux en raison de ce qu’il considère comme un «acharnement contre Alliance Assurances et ses dirigeants».
Amine Sadek
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