Affaire Orascom : une Suissesse préside le Tribunal international

Le Centre international de règlement des différends relatifs aux investissements siégeant à Washington vient d’annoncer sur son site web que le tribunal arbitral devant statuer sur l’affaire opposant le gouvernement algérien à l’ancien propriétaire de l’opérateur de téléphonie mobile Orascom Telecom Algérie, en l’occurrence Naguib Sawiris, sur plainte de ce dernier, a été installé le 28 mars dernier. Le communiqué laconique se borne à préciser que la présidence de ce tribunal chargée de traiter ce dossier a été confiée à la Suissesse Gabrielle Kauffman-Kohler. Comme on le sait déjà, la défense des intérêts de l’Algérie dans cette affaire sera assurée par le cabinet Shearman and Sterling qui avait, rappelons-le, mandaté la Française Brigitte Stern. De son côté, Naguib Sawiris s’est offert les services du cabinet londonien Freshfields Bruckhaus Deringer qui a constitué l’avocat néerlandais Albert Jan Van Den Berg comme conseil. L’Egyptien Sawiris réclame à l’Etat algérien 5 milliards de dollars, au titre, avait-il prétendu, de dédommagement pour avoir été empêché de se développer en Algérie. Orascom conteste notamment la dernière condamnation de son ancienne filiale algérienne, Djezzy, à une amende de 1,3 milliard de dollars, suite à la plainte déposée par la Banque d'Algérie pour violation de la loi sur le change de 2010. Pour rappel, l’ancien PDG de Djezzy a fui l’Algérie après avoir été condamné à deux ans de prison.
Amine Sadek

Comment (3)

    Noureddine Legheliel
    23 avril 2013 - 8 h 45 min

    Bonjour tout le monde
    C´est

    Bonjour tout le monde

    C´est vraiment dommage que le grand philosophe allemand d´origine juive Franz Kafka n´est plus dans ce monde , si ce monsieurs vivait encore il aurait certainement commenté cette histoire du tribunal entre Sawiris et le gouvernement algerien .
    Voici le recit de cette histoire passionante á la Kafka .

    Deux arabes ce sont bagaré et chacun plaide innocent et victime de l´autre et voila que ces deux arabes se retrouvent dans un tribunal , le premier arabe est defendu par un avocat hollandais d´origine juive ( Albert Jan Van Den Berg )travaillant dans un cabinet juif d´audit juridique situé á Londres , le deuxiéme arabe est defendu par une avocate francaise d´origine juive ( Brigitte Stern ) travaillant dans un cabinet d´avocats fondé par le juif
    Schearman en 1876 et l´elan sensationel de cette histoire se termine sur la designation du juge de ce tribunal qui n´est autre qu´une suisesse d´origine juive répondant au nom de Gabrielle Kauffman-Kohler .

    les enfants d´Ismael se sont disputés et les enfants d´Isaac sont lá pour les réconciler ( mais c´est pas gratuit )

    Anonyme
    23 avril 2013 - 7 h 50 min

    « Kauffman-Kohler » c’est
    « Kauffman-Kohler » c’est suisse ? c’est fou comment ils avancent à visage masqué.

    Adel A KHALEF
    23 avril 2013 - 7 h 22 min

    Les suisses sont des gens
    Les suisses sont des gens justes, « précis » et professionnels, ils vont envoyé sawiris baladé

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