50 milliards de DA pour relancer l’industrie du verre et du papier

Les premières mesures inscrites dans la nouvelle «stratégie» gouvernementale viennent de tomber. L’Etat décide d’injecter dans l’industrie du verre et du papier 50 milliards de dinars. Cet argent sera utilisé, d’après la SGP-Gephac, dans le développement de plusieurs projets dans les segments attractifs du verre, des abrasifs et des produits de peinture. Il y a en tout 15 projets à mettre en œuvre en partenariat avec des entreprises étrangères, essentiellement espagnoles. Parmi les entreprises publiques choisies pour ce programme, il y a Tonic industrie et le Groupe industriel du papier et de la cellulose (Gipec). Côté espagnol, il y aura Saica Papers, un groupe de renommée internationale. Une société mixte sera créée dans les prochains mois, selon la règle 51/49, pour concrétiser ce partenariat. Un autre projet est prévu entre la société africaine du verre (Africaver) et l'entreprise espagnole «Sunco clean energy solution» pour la production et la transformation du verre plat à usage solaire photovoltaïque. On parle également d’un projet envisagé entre l'Enad (Entreprise nationale des produits d'entretien et de détergents) et une entreprise portugaise pour la production de produits d'entretien. D’autres projets devront voir le jour entre des entreprises publiques comme Saidal ou encore Enasel avec de grands groupes espagnols, français, allemands et italiens. Après de longues années d’hésitation, le gouvernement semble décidé à relancer effectivement le secteur industriel à travers des partenariats dans le cadre de la règle de 49/51. Une nouvelle feuille de route a été tracée par le ministre de l’Industrie, Chérif Rahmani.
Sonia B.

Comment (2)

    Anonymemessaoudi
    6 mai 2013 - 15 h 55 min

    il est de sagesse de
    il est de sagesse de faire appel a des bureaux de consulting Algeriens pour aider et mener bien la réalisation de ces projets.

    00213
    30 avril 2013 - 8 h 31 min

    PERSONNE ne va investir tant
    PERSONNE ne va investir tant qu’il y aura aucunes compétences sur place.
    De plus en passant par un importateur (et officier militaire à la fois), un industriel peut distribuer ses produits fabriqués à l’étranger avec une p’tite taxe tchipa.
    .
    Vos 50 milliards mettez les dans des grandes universités et améliorez le quotidien des étudiants qui seront notre future élite…
    … à moins qu’ils partent à l’étranger.

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