FLN : la bataille se corse entre Abada et les partisans de Saïdani
Au FLN, rien n’est encore tranché pour la tenue de cette session fatidique du comité central, malgré toutes les déclarations optimistes des uns et des autres. L’un des fondateurs du mouvement de redressement, Abdelkrim Abada, n’est pas allé de main morte pour parler du candidat Amar Saïdani qu’il accuse de propager des rumeurs selon lesquelles ce dernier «voudrait faire croire aux membres du comité central du parti qu’il jouirait de soutiens puissants». Abada ajoute qu’Amara Saïdani «veut à tout prix accéder au poste de secrétaire général du parti, et utilise tous les moyens pour parvenir à son objectif, dont celui de raconter à qui veut bien l’entendre qu’il jouirait du soutien de personnalités influentes, au moment où tout le monde, selon Abada, s’oppose à sa candidature». Abada a aussi critiqué l’appel lancé par les partisans de Saïdani de réunir le comité central le 11 mai, jugeant «immoral» un tel appel, «dans la conjoncture que traverse le pays depuis l’annonce de la maladie du Président». Il considère cet appel comme un simple «ballon de sonde» lancé par les partisans de Saïdani pour jauger les autres membres du comité central. Dans le même contexte, nous apprenons qu’une rencontre a eu lieu entre Mohamed Djemaï, actuel vice-président de l’APN, Tahar Khaoua, chef du groupe parlementaire du FLN, et Abdelkader Hadjar, au domicile de ce dernier à Alger. Selon nos sources, cette rencontre entre dans le cadre des tentatives initiées par les deux dirigeants du FLN précités pour avoir le soutien de l’homme puissant du parti, Abdelkader Hadjar, aux fins d’appuyer la candidature de leur mentor, Amar Saïdani.
R. Mahmoudi
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