Des sectes liées au sionisme international activent en Algérie
Les sectes religieuses se multiplient en Algérie. Le cri d’alarme vient d’un haut responsable de l’institution ministérielle chargée de réguler le secteur. Intervenant ce matin sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, l’inspecteur général du ministère des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, n’a pas caché son inquiétude quant au développement rapide de ce fléau qui menace les fondements de la société algérienne moderne. «Il y a de plus en plus de sectes qui sont bien organisées», a-t-il prévenu. Ce haut responsable presse le ministère des Affaires religieuses pour prendre des mesures à même de juguler ce phénomène et d’arrêter sa progression. Il estime que la situation est tellement grave que le département ministériel «doit prendre ses précautions». Le danger, selon lui, provient du fait que «toutes ces tendances ont leurs sources à l’étranger, dans des pays qui ne sont pas obligatoirement amis de l’Algérie». Essentiellement des pays du Moyen-Orient. L’inspecteur général du ministère des Affaires religieuses ne s’est pas contenté de tirer la sonnette d’alarme. Il a également présenté des cas, des faits avérés et vérifiables, selon lui. Parmi ces cas cités, il y a «la secte musulmane ahmadiste qui a une interférence et une complicité avec des forces étrangères, notamment avec le sionisme international». Un cas à prendre au sérieux, a-t-il averti. Mohamed Aïssa précise, en outre, que ces courants religieux néfastes pour la société se créent dans la clandestinité, grâce au concours financier de lobbies et de forces étrangères. Il affirme qu’il n’y a pas de sectes religieuses dans nos mosquées, mais il y en a beaucoup dans des salles de prière qui échappent au contrôle de l’Etat. Ces sectes se manifestent aussi, d’après lui, dans les campus universitaires, dans les moussalayate (petites salles de prière) des entreprises, dans les sous-sols des quartiers et dans les garages érigés pour l’apprentissage de langues et pour les cours de rattrapage. Ce sont tous ces lieux qui doivent être soumis à un contrôle rigoureux et régulier, préconise ce responsable du ministère des Affaires religieuses.
S. Baker
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