Les marins du port d’Alger exigent un salaire net de 150 000 DA
Les officiers marins de remorquage de l’Entreprise portuaire d’Alger (Epal) vont observer le 21 mai une journée de grève pour exiger la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles. Organisés dans un collectif, ces marins dénoncent l’attitude de la direction du port qui a refusé d’engager «de sérieuses négociations en vue d’une revalorisation salariale». Le collectif exige un salaire net de 150 000 DA avec un salaire de base de 65 000 DA et toute une batterie de primes (responsabilité, brevet, risque, quais pétroliers, affrètement, etc.), allant de 10 000 à 30 000 DA. Les officiers marins de remorqueurs critiquent vertement «les politiques salariales au port d’Alger, notamment au niveau de la direction remorquage, passées et actuelles» qu’ils considèrent comme «désastreuses», en ce sens qu’elles ne permettent pas aux salariés de vivre dignement. «Le salaire n’est pas une récompense, c’est un dû. C’est la rémunération que l’employeur paie pour l’exécution d’un travail donné. Il est constitué de la valeur du point paie multiplié par le coefficient hiérarchique. Ce dernier prend en compte l’ancienneté, l’emploi occupé et le grade», précise-t-on dans une déclaration transmise à notre rédaction. Les protestataires se disent décidés à paralyser le port, tout en assurant le service minimum pour tout ce qui concerne la sécurité des personnes, du matériel et de l’environnement. Le port d’Alger est le plus grand du pays avec une moyenne de dix manœuvres par jour et par remorqueur.
F. Amraoui
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