L’Algérie agacée par les imbécillités marocaines
Fulgurante et sans concession. C’est le moins que l’on puisse dire de la réaction officielle de l’Algérie aux propos provocateurs et attentatoires à notre pays du chef salafiste marocain Mohamed Fizazi publiés par certains titres de la presse marocaine. Interrogé en effet sur ces sorties médiatiques, à l’évidence orchestrées par un Makhzen en quête d’une hypothétique résurrection, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Bellani, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour répliquer à ces attaques incessantes contre l’Algérie. «Nous opposons un fier mépris à une bassesse aussi infâme venant de la part d'un repris de justice impliqué dans les attentats terroristes du 16 mai 2003 à Casablanca, et qui veut payer en retour la grâce royale obtenue en 2011, quitte à souiller la morale et la religion en se complaisant dans le rôle hargneux du roquet de service.» Une réponse, faut-il le dire, à la hauteur de la gravité des propos de Mohamed Fizazi, un terroriste libéré des prisons marocaines en 2011, après avoir bénéficié de la grâce royale, lui qui avait été condamné après les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca à 30 ans de prison. Et c’est là que l’on comprend mieux les liens entre le Makhzen marocain et l’islamiste, devenu aujourd’hui une marionnette entre ses mains après lui avoir donné la liberté.
Amine Sadek
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