Amnesty International dénonce l’utilisation des problèmes de sécurité publique pour justifier les violations des droits humains
Amnesty International rendra public son rapport 2013 sur «La situation des droits de l’Homme dans le monde» à l’occasion d’une conférence de presse qu’animera le président de sa section pour l’Algérie, Ali Yemloul, le 23 mai prochain à l’hôtel Hilton, à Alger. Selon le communiqué de l’organisation de défense des droits de l’Homme, le rapport 2013, intitulé «Les droits humains ne connaissent pas de frontières», donne, sur près de 400 pages, «une vision complète et détaillée de la situation des droits humains dans le monde, et plus précisément dans 159 pays et territoires». L’organisation y dénonce notamment l’utilisation des problèmes de sécurité publique, de l’intérêt de la nation et de la sécurité nationale par les Etats pour justifier leurs propres violations des droits humains tout en proclamant leur attachement à ces droits. «Des hommes et des femmes sont descendus dans la rue et ont utilisé les médias sociaux pour dénoncer la répression, la violence et l’injustice dans le monde. Pour un grand nombre, les conséquences ont été lourdes», note l’organisation. Amnesty International se déclare par ailleurs «extrêmement préoccupée» par la situation des réfugiés, des migrants et des populations déplacées, tout particulièrement par les femmes et les enfants « qui sont plus vulnérable ». Pour Amnesty, ces millions de réfugiés, de migrants et de personnes déplacés sont déçus par l’inaction des Etats au niveau mondial dans le domaine des droits humains. «Les gouvernements sont plus préoccupés par leurs frontières nationales que par les droits humains», estime l’organisation.
A. Sadek
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