Ils souillent l’islam
Les riches émirs du Golfe sont pleins aux as mais n’ont pas une once de dignité. Complexés devant leurs maîtres occidentaux, ils cherchent à s’en rapprocher mais là où ils vont, ils sont rejetés avec mépris par les gens qui ne veulent pas d’eux comme voisins. Ces sales monarchies au lieu de destiner les fortunes providentielles procurées par la manne pétrolière et gazière à aider les pays pauvres dans l’esprit du véritable islam, les dépensent dans la construction et l'achat de châteaux en Occident et pour vivre dans la luxure la plus absolue. Une honte ! Tout le monde connaît les histoires qui se racontent à propos de la passion des émirs et princes de ces monarchies pour les jeux de casinos et des sommes considérables qu’ils laissent en partant. Ils sont toujours présentés, accompagnés de leurs smalas, de façon ridicule par les Occidentaux. Autant dire qu’ils ont très mauvaise réputation dans les populations et on comprend pourquoi personne n’en veut dans son quartier ou même dans sa ville, alors comme voisins de palier, inutile d’y penser, et cela n’a rien à voir avec le racisme. A New York, la presse a fait état, il y a quelques mois, de l’opposition ferme et résolue des copropriétaires d’un immeuble de la 5e Avenue à l’achat par le Premier ministre qatari, Hamad Bin Jassim Bin Jaber Al-Thani, d’un appartement somptueux même en payant 31,5 millions de dollars. Donner de l’argent aux clubs de foot, passe, mais venir s’installer, non. A Golfe Juan, sur la Côte d’Azur, dans le sud de la France, le neveu du roi Fahd s’est lancé dans la spéculation immobilière : achat de terrain sur un espace inconstructible mais déclassé par les autorités locales et construction de deux villas de luxe immédiatement mises en vente pour 50 millions d’euros. Sur cette affaire, les associations écologiques ont porté plainte pour détournements de fonds publics, corruption, trafic d'influence et déclassement illégal d'espaces boisés. A cet endroit, la famille royale d'Arabie Saoudite a acheté une immense propriété donnant directement sur une plage nudiste (voir article par ailleurs). C’est un crime crapuleux, en apparence banal, qui l’a révélé incidemment. Conclusion : l’immense fortune des riches émirs du Golfe, qui prônent le «rigorisme» chez eux et font tout ce qui est illicite à l’extérieur, permet de mesurer leur hypocrisie et leur manque totale de dignité.
Kamel Moulfi
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