Le porte-parole du MAE dénonce «les pantalonnades pitoyables» du Marocain Hamid Chabat
«Tout ce qui est excessif est insignifiant, disait Talleyrand. Les pantalonnades pitoyables et les gesticulations dérisoires de ce genre, ne méritent pas d’être relevées tant elles sont insignifiantes.» C’est ainsi qu’a réagi ce mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, à la nouvelle provocation du chef du parti marocain l'Istiqlal, Hamid Chabat, à l’égard de l’Algérie et des Algériens. Cet énergumène semble décidément affectionner les attaques contre notre pays au point de susciter le doute sur ses motivations, lui qui, visiblement, se fond complètement dans son rôle d’aboyeur du royaume. C’est sans aucun doute pour cette raison que le porte-parole du MAE préfère paraphraser le célèbre homme politique français, Charles Maurice de Talleyrand, et ne pas trop s’étaler sur le cas de ce personnage à la recherche d’une notoriété qu’il n’a pu acquérir par un exercice normal de la politique. Mais lorsqu’on a vendu son âme au diable, comme il l’a visiblement fait, on peut s’attendre à tout de sa part. « Non, les Algériens ne sont pas nos frères, parce que la junte militaire qui les gouverne travaille à démembrer notre pays et à mener une guerre continue contre nous», a-t-il lâché dans sa nouvelle diatribe. Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, c’est là qu’il se découvre. Et complètement. Car en évoquant ce prétendu «démembrement» de son pays, en réalité, il fait référence à la question du Sahara Occidental. C’est dans cette posture qu’il se «dénude», lui le nouveau messager du Makhzen. Et dans sa lancée, il s’en prend de manière frontale et avec une rare virulence à son compatriote Nabil Benabdallah, le secrétaire général du PPS et ministre de l’Habitat dans le gouvernement que dirige Abdelilah Benkirane. Pourquoi ? Parce que le ministre en question, en bon homme d’Etat qu’il est, a «recadré» son adversaire politique qu’il a accusé d’attiser le feu entre les deux pays «voisins» et «frères». Ce qui, du point de vue de Chabat, n’est pas le cas. «Cet homme nous accuse de causer des problèmes au gouvernement avec les pays voisins, il dit que les Algériens se fâchent de nous alors, prétend-il, ils sont nos frères. Non, les Algériens ne sont pas nos frères», vocifère-t-il, en réponse aux propos pleins de sagesse du ministre marocain.
Amine Sadek
Comment (10)