Ne mérite-t-il pas respect et pensée sincère ?
Abdelaziz Bouteflika est au service de la patrie depuis l’âge de 19 ans. En effet, suite à l’appel, en 1956, de l’ALN, il rejoint l’institution militaire, fit son instruction, occupa le poste de secrétaire administratif et secrétaire particulier de Houari Boumediene (rahimahou Allah), alors chef de la Wilaya V. Après l’indépendance, il mène une brillante carrière politique et diplomatique. A l’âge de 25 ans, il est ministre de la Jeunesse, puis ministre des Affaires étrangères, le plus jeune ministre des Affaires étrangères au monde. Ainsi, il dirige la diplomatie algérienne chantre des non-alignés et présida la 29e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Loin des affaires, il n’a pas hésité à se mettre à nouveau au service du pays pour le sortir du cycle infernal de la violence de la décennie noire. L’Algérie à feu et à sang, boycottée par les grands de ce monde qui de facto lui ont imposé implicitement un embargo, a su résister au joug de l’intégrisme et la manipulation extérieure. Bouteflika s’est engagé à éteindre le feu de la fitna et replacer l’Algérie dans le sillage des pays respectés et respectueux. Il n’a pas hésité à déclarer « si les Algériens ne me suivent pas, je rentre chez moi. Je ne suis pas venu chercher un fauteuil, je suis venu, parce que j’ai un objectif». Effectivement les réalisations de Bouteflika ne contredisent certainement pas cette déclaration. Sur le plan interne, la paix est revenue, la concorde civile a apporté ses fruits. Bouteflika a parcouru, des années durant, le territoire national pour expliquer la nécessité de la concorde civile, pour mettre en place une stratégie de développement économique et culturel. Plusieurs barrages d’eau et des stations de dessalement ont permis aux citoyens d’oublier les coupures d’eau, l’autoroute Est-Ouest a rapproché les régions, les universités ont été dotées de budget et d’encadrement conséquent, des habitations ont supplanté les bidonvilles, etc. Sur le plan international, alors que durant la décennie noire, les compagnies aériennes boudaient les aéroports algériens, aujourd’hui, la plus part de ces compagnies s’empressent de demander l’autorisation d’atterrissage sur Alger. Les entreprises étrangères, les banques étrangères etc. ont élu domicile en territoire algérien. Beaucoup de présidents étrangers ont visité l’Algérie et ont été reçus par Bouteflika. L’Algérie est devenue fréquentable. Enfin, avec Bouteflika, l’Algérie a retrouvé sa dignité bafouée suite à la décennie noire. Il a refusé la mise sous tutelle. Il a pesé de tout son poids, de toute sa stratégie pour redresser l’économie algérienne en lui assurant une autonomie financière et une indépendance vis-à-vis du FMI. Dès son retour aux affaires, il s’est insurgé contre le traitement indigne infligé aux Algériens demandeurs de visa français. Inconcevable, disait-il, de continuer à envoyer les demandes de visas à Nantes. Par ailleurs, au moment où les pays arabes sont secoués par des révoltes internes, les regards restent tournés vers l’Algérie pour puiser leçon de son expérience de stabilité. Le niveau de vie a été amélioré, les droits fondamentaux du citoyen garantis, le pluralisme de partis consacré et la liberté de presse sauvegardée. Tous les spécialistes s’accordent à dire que la presse algérienne est la plus libre dans le monde arabe. Après cette belle carrière au service de la patrie et au service du peuple, le Président ne mérite-t-il pas une attention particulière ? Aujourd’hui, alors qu’il résiste à la maladie, les oublieux ont aiguisé les couteaux pour déverser les propos les plus abjects, pour écrire les choses les plus farfelus et blessantes même. Est-ce ça la culture arabo-musulmane ? Ne méritent-il pas qu’on lui souhaite rétablissement ?
Pourquoi des pseudo-partis politiques s’empressent-ils à demander d’appliquer une loi de la Constitution pour le remplacer ? Pourquoi, des journaux, profitant de la liberté de la presse, excellent-ils à semer le doute et parlent déjà de poste vacant et d’incapacité de Bouteflika à reprendre la gestion du pays ? Est-ce que le pays est en arrêt total suite à la maladie du Président ?
Le Président mérite un respect et une pensée sincère. Heureusement, nombreux sont ceux qui partagent notre point de vue et qui scrutent le ciel en priant Dieu pour la guérison du Président et la protection de notre pays si cher : l’Algérie.
Abdelkader Bachir
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