Alarmisme insidieux

Par Kamel Moulfi – Nos responsables politiques passent de l’euphorie béate à l’alarmisme épouvantable. Depuis quelques années, 1999 pour être précis, les prix des hydrocarbures aidant, le pouvoir n’a cessé de claironner que le pays était riche et qu’il avait retrouvé sa stabilité, voire le chemin de la croissance économique. Ce discours triomphaliste sur les performances économiques, lancé à des fins politiciennes, ajouté à la proclamation des résultats des examens, «toujours en hausse», et aux chiffres des réalisations en tout genre, était destiné à rassurer une population longtemps soumise à ce qui ressemblait à une malédiction traduite dans le terrorisme et dans les catastrophes naturelles qui se sont abattues sur le pays, sous forme de séisme ou d’inondation, avec un nombre de victimes qui se comptait en centaines de milliers et des pertes matérielles en milliards de dollars. Seulement, ce discours «rassurant» a eu également pour effet de pousser la population à réclamer sa part de la rente. En réalité, le pouvoir a menti en faisant croire que l’argent du pétrole allait suffire à faire de l’Algérie un pays prospère, cachant par là même aux citoyens que les besoins du pays qui sort de vingt années de terrorisme sont autrement plus importants que les réserves de change engrangées grâce à un marché des énergies favorable. Dernièrement, une campagne insidieuse a été lancée par les pouvoirs publics à travers les déclarations officielles et des articles de presse selon lesquels il y aurait un recul menaçant des rentrées en devises. Une façon, sans doute, de contrer des exigences sociales de plus en plus grandes des différents corps professionnels et même parmi les chômeurs qui se comptent en centaines de milliers. Mais, intuitivement, tout le monde sait que tant qu’il y aura du pétrole et du gaz à extraire de notre sous-sol, les rentrées en devises seront garanties. Les prévisions établies par certains experts disent que la consommation mondiale de pétrole augmentera au rythme de 1,2% par an pour atteindre 105 millions de barils par jour d’ici 2025 (on est, en 2013, autour de 90 millions de barils par jour). Les embouteillages monstres qui bloquent carrément la circulation dans nos grandes villes sont une image de ce qui se passe ailleurs et sont la preuve que le pétrole a de l’avenir. Il en faudra du carburant pour faire tourner tous ces véhicules qui seront en nombre bien plus grand en 2025.
K. M.
 

Comment (4)

    B.H.
    29 juin 2013 - 15 h 13 min

    un édito complétement inutile
    un édito complétement inutile à la place vous auriez pu faire par exemple l’edito du jour sur les manifs en egypte.

    selecto
    29 juin 2013 - 13 h 04 min

    En France nous assistons au
    En France nous assistons au phénomène de recrutements des proches des responsables dans les institutions algériennes comme l’ambassade, les consulats, le centre culturel algérien, l’école algérienne internationale,l’ELCO -l’école des langues et la culture d’origine- qui se trouve au centre culturel algérien.

    Les recrutés n’ont pas même à se déranger pour les formalités administratives aux préfectures, c’est les avocats des consulats qui s’en occupent, le « gérant » de leurs dossiers est un certain Sarhane Ali de l’ELCO, un retraité de l’enseignement primaire d’Algérie, chaque fois qu’il recrutait un proche d’un responsable il gagne une couche de blindage, personne ne peut le toucher il a même fait des racines puisqu’il est en poste depuis plus de 12 ans avec un salaire qui ferait rêver un professeur d’Université en Algérie.
    La plus célèbre recrutée c’est la fille de Ammar Tou, du consulat générale d’Algérie de Paris elle passe à l’école algérienne internationale.

    Mahdi
    29 juin 2013 - 9 h 56 min

    il faut juste préciser
    il faut juste préciser quelles sont les institutions (ou plutôt les relais du FMI-BM…) en algérie qui y ont pris part à cette machine de désinformation !

    Antisioniste
    29 juin 2013 - 9 h 10 min

    Bonjour
    Mr Kamel Moulfi ne

    Bonjour

    Mr Kamel Moulfi ne prenez surtout pas se que je vais écrire comme une critique envers vous ou l’edito que vous avez écris.

    Comme vous je suis préoccupé par l’avenir de notre pays et notre peuple, comme vous je suis contre beaucoup de décision et de déclaration de la part de ceux qui nous gouverne, mais je pense qu’il faut dire toute la vérité et pas que la moitié. Depuis quelques années je travaille dans une petite entreprise privé et le propriétaire ma charger de recruté environs une dizaine d’employer. croyez moi je ne me suis pas contenter de faire une petite annonce dans le journal, j’ai fais au moins une centaine de café et j’ai parlé à au moins une centaine de jeune diplômé à qui j’ai proposé du travail, combien d’entre eux ont ils répondu à mon offre? 0 oui monsieur personne ne voulait travailler chacun chercher un job dans le secteur étatique, seule quelques jeunes filles ont accepté avec joie de travailler dans cette petite entreprise et elles y travail encore. Se que je veux dire cher monsieur c’est que les jeunes de nos jour cherche se qu’on appel ragda wa tpatini, et refuse toute idée de gravir les échelons je ne leur en veux pas directement mais j’en veux à ceux qui les ont former c.a.d le ministère de l’éducation qui doit être revu dans son ensemble puisqu’il n’a produit que des bras cassé avec de grande gueules.

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