Des parents d’élèves exclus du bac exigent une contre-enquête

Des parents d'élèves exclus ont exigé, aujourd’hui mardi, à Alger, une «contre-enquête» sur les cas de tricherie enregistrés dans certains centres d'examen du baccalauréat (session juin 2013), notamment l'épreuve de philosophie, estimant qu'aucune «preuve de tricherie n'a été retenue» contre eux. Certains parents d'élèves rencontrés lors d'un mouvement de protestation organisé en présence des élèves sanctionnés devant l'annexe du ministère de l'Education nationale, sise dans le quartier du «Ruisseau» (Alger), ont estimé impératif de procéder à une «contre-enquête» sur les cas de tricherie enregistrés dans certains centres d'examen du baccalauréat et «au cas par cas». Les sanctions infligées aux élèves concernés sont «inconcevables» d'autant plus qu'aucune preuve n'a été retenue contre eux, selon les parents d'élèves. Les sanctions infligées aux candidats libres sont l'exclusion pendant 10 ans et 5 années pour les élèves scolarisés. L'Union nationale des associations des parents d'élèves avait appelé à l'organisation d'une deuxième session du baccalauréat et la levée des sanctions infligées aux auteurs de tricherie pour sauver l'année scolaire, d'autant que parmi les candidats exclus il y a des élèves «sanctionnés de manière arbitraire». Les cas de tricherie confirmés durant l'examen du baccalauréat session 2013 sont de 3 180 dans six wilayas du pays, soit un taux de 0,56%, a indiqué le directeur de l'Onec, Ali Salhi. Il a précisé, à ce propos, que la confirmation de ces cas «s'est faite sur la base des rapports émanant des centres d'examen et c'est là une mission confiée aux commissions de délibérations de l'Onec qui ont révélé que cela s'était produit dans 163 salles sur les 31 252 salles d'examen du baccalauréat». Certains centres d'examen du BAC avaient enregistré durant l'épreuve de philosophie section lettres et philosophie des cas de tricherie et d'anarchie donnant lieu à des troubles causés par des candidats qui ont estimé que les sujets de l'épreuve de philosophie n'étaient pas en rapport avec le programme. Des arguments rejetés par M. Salhi qui a affirmé que «tous les sujets étaient tirés du programme et du seuil national fixé par les enseignants».
R. N.

Comment (7)

    louisette
    4 juillet 2013 - 6 h 11 min

    je viens de lire An-nahar .on
    je viens de lire An-nahar .on y annonce que le Président Bouteflika, à travers des instructions données à Sellal, ordonne au Ministre de l’éducation de revenir sur la sanction prononcée en direction des tricheurs. Ces derniers auront le droit , selon An-nahar, de repasser le bac l’année prochaine.
    Si cette information s’avère vraie, il s’agit ni plus ni moins que d’un appel du sommet de la hiéarchie à la triche..C’est d’une extrême gravité. Quelles leçons donnent-on à nos enfants? Quelles leçons donne t-on à la nation entière?
    Je suis scandalisée.
    Et je comprend le ressentiment des policiers qui arrêtent des vouyoux et qui les retrouvent le lendemain à la rue parce que l’appareil judiciare est par trop « clément »..
    J’ai peur pour ce pays parce que ce que l’on sème aujourd’hui chez les jeunes, nous le récolterons demain..et ce ne sera pas beau à voir assurémment.
    Rabi yastar.
    Mr Sellal , vous nous faites regretter la main de fer de Ouyahia.

    louisette
    3 juillet 2013 - 20 h 34 min

    Tous coupables de cette
    Tous coupables de cette infamante mascarade : les candidats tricheurs, les parents qui n’ont pas été à la hauteur dans l’éducation de leurs enfants et enfin, ET SURTOUT, les syndicats qui ,chaque année, et durant toute l’année scolaire, organisent grève sur grève, et sollicitent toujours plus d’avantages, plus de sous,prennent les enfants en otages… pour une prise en charge plus nulle d’année en année.Honte à eux.

    Anonyme
    3 juillet 2013 - 18 h 48 min

    Je me demande si l Algerie n
    Je me demande si l Algerie n est pas entrain de se vendre quelque part a Paris.

    Par Anonyme (non vérifié) | 2. juillet 2013 - 23:08
    3 juillet 2013 - 17 h 00 min

    Ces parents ne sont pas là
    Ces parents ne sont pas là pour encourager leur mômes à tricher mais empêcher à ce qu’ils payent, eux seuls, alors que c’est tout le système qui est battit sur la triche à commencer par le sommet de l’état. Le candidat Boutef en 1999, quand tous les autres candidats avaient préféré ne pas participer, et à la dernière minute, le cOn-didat du FLN lui, avait poursuivi, seul et sans honte, sa course. D’autres parts, le fait de toucher à la constitution du pays pour se tailler un troisième mandat, ça c’est bien pire que de la triche, c’est de la haute trahison envers la nation.

    Anonyme
    3 juillet 2013 - 9 h 40 min

    les temps des vaches maigres
    les temps des vaches maigres ,on n’a plus froid au yeux on fait ce qu’on veut

    raselkhit
    3 juillet 2013 - 8 h 31 min

    C’est vraiment le comble
    C’est vraiment le comble .Encourager la triche le vol le mensonge.A quelle type de société nous poussent ces « parents » AUTANT DONNER LE POUVOIR POLITIQUE AUX TERRORISTES qui ont ravagé le pays durant la décennie rouge ou noire comme vous voulez Le plus dramatique c’est que nous n’arrivons plus à nous repérer à savoir quelle type de société nous voulons quel système de valeur Enseigner aux enfants et les encourager dans une société basée sur la triche le mensonge et le vol ???

    Anonyme
    3 juillet 2013 - 8 h 06 min

    Il ne faut pas se limiter à
    Il ne faut pas se limiter à exiger une contre enquête, il faut désigner les enquêteurs et rendre public les résultats de leur investigations. Très vite on s’apercevra que ces pauvres élèves ne représentent qu’un petite goutte dans un océan de triche et à tout les niveaux.

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