Attention, des chips cancérigènes importées et vendues en Algérie !
Selon l’American Institute for Preventive Medicine, une autorité dans le domaine de la santé, les chips de la grande marque internationale Pringles sont cancérigènes. Elles le sont non pas à cause de leur contenance, mais à cause de leur mode de préparation et des conditions de conservation. «L'acrylamide, un produit chimique cancérigène et potentiellement neurotoxique, est créé quand des aliments riches en glucides sont cuisinés à de très hautes températures, qu'ils soient frits, rôtis ou toastés. Les pires formes incluent les chips et les frites, mais beaucoup d'aliments cuits à des températures supérieures à 100°C peuvent contenir de l'acrylamide. De manière générale, le produit chimique se forme quand des aliments sont cuits à une température suffisante pour produire une surface plutôt sèche et de couleur jaune-marron», précise cet institut qui se réfère notamment à la limite légale d'acrylamide dans l'eau qui est d'environ 0,12 microgrammes pour un verre d'eau de 20 centilitres. «Une portion de frites au contraire contient 60 microgrammes d'acrylamide, soit 500 fois la limite autorisée», indique-t-on. Cette marque de chips se vend partout en Algérie. Après cette annonce, les autorités algériennes vont-elles retirer ces chips du marché ? Vont-elles interdire leur importation ? Pour le moment, on n’en sait rien. Il faut savoir également que les chips de la marque Pringles ne sont pas faites à base de pommes de terre. «L'entreprise Pringles a même un jour dit que la contenance en pommes de terre de leur chips était tellement faible que techniquement on ne pouvait pas parler de chips de pommes de terre», souligne l’institut américain qui déconseille aux gens de consommer ces chips. «Au lieu de peler des bouts de pommes de terre et de les faire frire, l'entreprise commence par un mélange de riz, de blé, de maïs et de flocons de pommes de terre et les écrase pour leur donner leur forme. Donc, ces chips ne sont pas du tout des pommes de terre», avertit l’American Institute for Preventive Medicine.
S. Baker
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