L’université algérienne à la traîne dans le classement africain 2013
A l’instar des autres pays du Maghreb, les universités algériennes sont à la traîne dans le classement 2013 des 100 meilleures universités africaines, établi par le portail International Colleges and Universities, le site spécialisé dans le classement web des collèges et universités du monde. Dans ce classement dominé par les établissements universitaires d’Afrique du Sud et dans une moindre mesure par ceux d’Egypte, la première université algérienne, celle de Bab-Ezzouar (USTHB), n’arrive qu’à la 29e position. D’autres établissements universitaires arrivent tout de même à se frayer une place parmi les grandes universités africaines (Top 100), mais, faut-il le préciser, loin du niveau qui devrait être le leur, si l’on prend en considération le niveau de vie et le développement économique du pays. Que l’on en juge. L’Algérie n’arrive en effet à placer dans le Top 100 que six campus. En sus donc de l’USTHB, six autres campus sont classés, à savoir l'université d’Alger (47e), l'université Mentouri de Constantine (48e), l'université Badji-Mokhtar d’Annaba (49e), l’université d’Oran (50e), l’université de Batna (64e), l’université Aboubakr-Belkaid de Tlemcen (78e) et, enfin, l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou (87e). Le Maroc qui réussit à placer 8 établissements dans le Top 100 africain fait légèrement mieux que l’Algérie puisque la meilleure université marocaine (Mohamed 6 Agdal) pointe au 20e rang. La domination sud-africaine dans le classement des meilleures universités du continent se confirme encore une fois cette année puisque le pays de Mandela arrive à placer 9 établissements dans le Top 20 tout en s’adjugeant les 5 premières places du classement général. Toutefois, il est à préciser que le classement de l’International Colleges and Universities fait débat. L’organisation se base sur les sites internet des facultés, se fondant sur leur capacité à améliorer leur visibilité sur la scène internationale. Autrement dit, le site web d’une université constitue sa vitrine, selon les auteurs du classement. Pour le moment, les universités anglophones du continent sont, apparemment, mieux rodées pour l’utilisation des outils de la toile que leurs voisins francophones.
A. Sadek
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