L’ambassadeur de France annonce un sommet Algérie-France fin 2013
L’ambassadeur de France à Alger, André Parant, a annoncé qu’un comité intergouvernemental de haut niveau se tiendra pour la première fois à la fin de cette année sous la présidence des Premiers ministres des deux pays pour faire le bilan de la coopération bilatérale engagée entre l’Algérie et la France. Ce sommet devrait être précédé de rencontres et de réunions entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays, d’après le diplomate qui prononçait un discours à l’occasion de la célébration de la Fête nationale de son pays, coïncidant avec le 14 juillet.
«Sur beaucoup de sujets régionaux ou internationaux, l’Algérie a un rôle fondamental à jouer. C’est pourquoi la France souhaite se concerter encore plus étroitement avec elle, et bénéficier de son expérience. Ce sera l’objet de réunions qui auront lieu à l’automne entre les responsables de nos diplomaties», a expliqué l’ambassadeur. Ce dernier s’est montré, dans son discours prononcé devant les invités dont le ministre des Transports, Amar Tou, satisfait du bilan des échanges politiques, économiques, diplomatiques et culturels entre les deux pays. Une dynamique que le diplomate lie à la visite d’Etat de François Hollande en Algérie, en décembre dernier.
«Nous sommes entrés, en effet, dans un âge nouveau de notre relation, marqué par une volonté commune de regarder vers l’avenir et de bâtir ensemble un partenariat ambitieux et exemplaire», relève-t-il à ce sujet. La déclaration d’Alger sur l’amitié et la coopération entre la France et l’Algérie définit, précise-t-il, «les grandes lignes de ce partenariat et constitue notre feuille de route commune». M. Parant a évoqué la coopération diplomatique entre les deux pays avec l’avènement du conflit malien, relevant que «notre dialogue politique s’est renforcé, notamment à la faveur de la crise malienne». L’ambassadeur a, par ailleurs, réaffirmé la solidarité de la France à l’égard de l’Algérie «face à la menace terroriste et aux trafics en tous genres, qui menacent également la sécurité et la stabilité de nos pays et de nos sociétés». Le diplomate a aussi évoqué d’autres dossiers, comme la circulation des personnes et la coopération économique et culturelle.
A. Sadek
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