Le cartable sera moins lourd à la prochaine rentrée scolaire
Devenu pratiquement intransportable par les élèves du primaire, le cartable sera allégé à la faveur de la prochaine rentrée scolaire. Le ministère de l’Education nationale a déjà pris une série de mesures dans ce sens. Elles constituent une priorité pour le département de Baba Ahmed. Le poids du cartable a été maintes fois dénoncé par les associations des parents d’élèves, les enseignants et mêmes les pédagogues. Car, souvent, les élèves arrivent à l’école complètement éreintés par la charge qu’ils ont eu à transporter. La lourdeur du cartable est due en partie au manque de casiers dans les classes. Mais il n’y a pas que cela. La surcharge des programmes scolaires y est aussi pour beaucoup. Lors des consultations lancées au début de l’année en cours, les participants ont été unanimes à appeler à l’allègement du poids du cartable pour soulager un tant soit peu les élèves. Pour le ministre, il y va de la santé l’enfant. Parmi les mesures prises, il y a la mise au point d’un emploi du temps hebdomadaire unifié pour les première et deuxième années primaires et d’une liste officielle des articles scolaires pour le premier cycle de l’enseignement. Le ministère appelle l’enseignant à jouer un «rôle essentiel» dans cette opération d’allègement du cartable en apprenant à l’élève à ranger ses affaires et à s’asseoir correctement en classe afin d’éviter les incidences négatives sur sa santé telles que la fatigue, les douleurs lombaires ou une déformation de la colonne vertébrale. Selon une étude réalisée sur le terrain par le secteur les années précédentes, le grand poids du cartable scolaire est dû aux nombreuses fournitures scolaires, la mauvaise répartition des cours, le non-respect du volume horaire hebdomadaire par certains enseignants, le volume du livre scolaire et des cahiers de travaux pratiques, sans compter le poids du cartable vide. Les enseignants et les professeurs sont tenus de respecter ces nouvelles mesures et de suivre les nouvelles orientations du ministère.
Sonia B.
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