Le complot révélé
Par Kamel Moulfi – Tout finit par se savoir. Cette règle, maintes fois vérifiée, est applicable aux dures épreuves que les Algériens ont vécues durant les années 1990. Un à un, les fils ayant servi à tisser le complot qui a failli emporter l’Algérie apparaissent avec leur lot de révélations sur le rôle joué par les ennemis de notre pays appuyés sur leurs agents à l’intérieur. Algeriepatriotique publie un article qui démonte une des facettes de l’action déstabilisatrice qui a fait vaciller l’Etat algérien il y a vingt ans dans le but de le mettre à bas en le livrant à l’islamisme qui se serait chargé d’en finir avec cette Algérie jalouse de sa souveraineté et de son indépendance. Seulement, il y avait un très sérieux obstacle à ce projet : l’Armée nationale populaire, héritière – dans sa composante et dans sa vocation – de l’Armée de libération nationale. Elle l’a prouvé en janvier 1992, et même dans les mois qui ont précédé, en empêchant les islamistes du FIS d’imposer leur diktat à la partie de la population qui refusait la soumission. Puis, en réprimant avec la plus grande fermeté les groupes terroristes dont l’activité a été, très vite, vouée à l’échec non seulement du fait de la riposte de l’armée mais aussi devant son rejet par la grande majorité de notre peuple. Le soutien extérieur devenait alors vital aux groupes terroristes. C’est là qu’intervient François Gèze, chargé par ses employeurs dans les services de renseignement français et marocains de recruter des agents algériens qui œuvreraient à la diabolisation de notre armée sur les modes, tour à tour, du «qui tue qui» et des «généraux véreux». Objectif : en prenant appui sur des relais médiatiques, fragiliser l’institution militaire algérienne et la neutraliser dans son action antiterroriste. Ce fut, on le sait, l’échec. L’arme du mensonge utilisé par Gèze et sa compagnie de néo-harkis n’a été d’aucune efficacité. L’armée, avec l’appui de la population, a maintenu sa pression sur les groupes terroristes. Le résultat est perceptible en ce Ramadhan dont les Algériens profitent des belles soirées dans la sécurité retrouvée.
K. M.
Comment (21)
Les commentaires sont fermés.