Affaire Khelil : le président du MCAF chez le procureur italien
Le président du Mouvement citoyen algérien en France (MCAF), Omar Aït Mokhtar, a été entendu par les magistrats italiens en charge de l’affaire ENI-Sonatrach. Dans un communiqué adressé à Algeriepatriotique, à partir de Milan où il est allé dans le cadre de l’enquête préliminaire dans le scandale financier ENI-Sonatrach qui a éclaté dans cette ville d’Italie, pour être auditionné par le procureur de la République, Fabio De Pasquale, M. Aït Mokhtar fait savoir que la première rencontre s’est déroulée dans le bureau du procureur, jeudi 8 août à 11h, en présence des officiers de la police financière et d’un interprète. La deuxième rencontre s’est déroulée le lendemain en présence de deux officiers de police et d’une femme interprète. L’audience a duré 2h30. Un procès-verbal a été signé par les cinq personnes présentes et versé au dossier. Le coordinateur du MCAF a révélé qu’une enquête préliminaire était ouverte par la justice française à Paris. Le dossier de l’affaire comprend d’ailleurs quelques pièces transmises par le Parquet parisien. Le MCAF étant partie civile, un rendez-vous avec le juge d’instruction Alfonsa Ferraro sera fixé dans les prochaines semaines, conformément à la procédure en vigueur, apprend-on. «Le seul commentaire et un avis personnel que je peux exprimer, c’est que la seule victime dans cette affaire est l’entreprise publique Sonatrach», souligne le président du MCAF, ajoutant qu’«ENI et sa filiale Saipem ont non seulement fait des affaires, mais elles ont acheté de l’or au prix de l’argent», souligne Omar Aït Mokhtar qui «recommande vivement» à Chakib Khelil et à Farid Bedjaoui de rentrer en Algérie et se mettre à la disposition de la justice de leur pays. «Inutile d’attendre l’exécution de l’avis de recherche lancé par les pays étrangers, il s’agit de la souveraineté de notre pays», écrit-il.
Lina S.
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