Le calme revient à Bordj Badji-Mokhtar

La ville de Bordj Badji-Mokhtar est totalement quadrillée en ce vendredi chaud par un impressionnant dispositif sécuritaire mis en place par la Gendarmerie nationale pour éviter de nouveaux affrontements. La tension née des heurts enregistrés mardi soir entre les communautés arabe et targuie a baissé d’un cran après le rôle actif joué par les sages. Le déploiement des forces antiémeutes à travers les points névralgiques de la ville a contribué à une normalisation progressive de la situation. Cette ville de 20 000 habitants, située à quelques encablures de la frontière avec le Mali, connaît désormais un calme précaire. La Gendarmerie nationale a procédé à une quarantaine d’arrestations. Il s’agit d’individus qui étaient directement impliqués dans les échauffourées de mardi soir. Des heurts qui ont fait six morts et une trentaine de blessés dont six dans un état grave. Les personnes arrêtées ont été à l’origine de l’exacerbation des tensions et de la provocation des heurts entre les membres des deux communautés qui ont toujours vécu dans le calme et en symbiose sans le moindre couac ni affrontement. Les comités des sages de cette ville ont vivement dénoncé et condamné ces «événements» qu’ils qualifient d’«étrangers» à la culture de paix, de respect et de convivialité connue et reconnue dans la région. La manipulation n’est pas à exclure, un vol dans un magasin ne peut pas à lui seul justifier une telle montée de violence entre les deux communautés. Il faut souligner qu’à Bordj Badji-Mokhtar, la population est un patchwork de nationalités africaines qui complique les rapports et augmente le risque de conflits ethniques.
Sonia B.
 

Comment (5)

    AL
    19 août 2013 - 11 h 33 min

    dans tous les pays qui
    dans tous les pays qui respectent leurs en ne les considérant pas comme attardés , les autorités du plus petit chef local jusqu’au plus haut niveau en passant par le procureur de la république et les responsables de la sécurité ,donnent en temps réel des informations sur les faits et ne se cantonnent pas à des communiqués obscurs qui se veulent rassurants alors qu’ils ne sont pas du tout crédibles et ne rassurent personne ou seulement leurs auteurs peut être ?

    sans quelques journaux indépendants, que sautions en vérité ? ce que diffusent la presse ,la radio et la TV étatiques ? c’est à dire l’éternel et immuable sous tous les formes de : tout va bien bien madame le marquise mais…!
    il faut rendre hommage aux sages des cette localités !

    Adel
    17 août 2013 - 15 h 46 min

    Chers amis de AP pourquoi
    Chers amis de AP pourquoi parlez vous de communaut& arabe et targuie, en algérie il n’y a qu’une seule communauté « algérienne » n’en déplaise aux fouteurs de m…..
    vous utilisez les mêmes termes que la presse franco-sioniste
    ce n’est que des épiphénomènes, qui n’ont et n’auront aucune incidence sur les fondements de l’algérie éternelle
    En france spécialement en corse il y a euune vingtaine de mort depuis le début de l’année entre villageois, en algérie personne n’en parle.

    issam
    17 août 2013 - 9 h 13 min

    C’est sûre que si ça part en
    C’est sûre que si ça part en guerre ,ca va pas être bon pour l’azawad .

    http://www.youtube.com/watch?v=xiiTGDrSJAs

    Inspektor Tahar
    16 août 2013 - 20 h 21 min

    Le calme revient à Bordj
    Le calme revient à Bordj Badji-Mokhtar …Il faut une enquête sur ce qui vient de se passer dans cette région…il doit y a voir de l infiltration peut être de l étranger ou même de chez nous pour le lavage de cerveaux de ces compatriotes du sud…faut tout vérifier et ne rien laisser au hasard…Il est certain que beaucoup de pays etrangers et meme quelques Hilibillies de notre pays, voudarient voire notre pays a feu a sang pour en prendre le controle

    Horizon
    16 août 2013 - 19 h 43 min

    Salem Alikoum
    Je cite

    Salem Alikoum
    Je cite :
    « Cette ville de 20 000 habitants, située à quelques encablures de la frontière avec le Mali, connaît désormais un calme précaire. »
    Salem Alikoum

    Le mot Précaire ne doit pas être cité dans les prorogatives des autorités Algériennes tous confondus.

    Le mot adéquate est tolérance zéro est une obligation sine qua non pour tous les habitants et étrangers de cette ville et ailleurs.

    Les coupables de cette tuerie doivent êtres juger condamner et emprisonner de longue années en proportion de leur crimes.

    Et les journaux doivent afficher a la une des presses cette décision de la justice à l’encontre de ces assassins venu d’ailleurs y compris de ceux de chez nous.
    Nous les Algériens nous devons être craint de partout faute de quoi nos ennemi ils nous défieront sans cesse et de manière évolutif et cela fera école contre nous.
    Salem Alikoum

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