Interpol appelle à un «front international» contre la drogue
L’organisation internationale des polices, Interpol, qui tient sa 22e conférence africaine aujourd’hui à Oran, appelle à un «large font» de lutte contre le trafic de drogue qui menace le monde entier. S’exprimant à l’ouverture de cette conférence régionale, la présidente d'Interpol, Mme Mireille Ballestrazzi, a clairement fait part de son inquiétude quant à l’ampleur que prend le trafic des stupéfiants et quant à la violence que génère ce trafic. «Cette lutte est devenue difficile, nécessitant l’intensification de la coopération bilatérale, régionale et internationale, et d’échanges d’informations», a-t-elle souligné, insistant sur la nécessité de la présence des forces de sécurité chargées de cette mission au niveau des frontières des pays, de même que l'organisation de ces forces dans un cadre de coopération régionale. «Les voies du trafic de drogue sont planétaires et derrière ce fléau existent des réseaux organisés qui font énormément d’argent», a encore relevé Mme Ballestrazzi, appelant à «élever le niveau de coopération en la matière pour pouvoir avancer». «Interpol, qui offre des outils de communication utiles et sécurisés pour lutter contre les crimes, dont le trafic de stupéfiants, est à la quête d'une coopération avec des initiatives régionales pour hisser le niveau de ce combat », a-t-elle poursuivi, précisant que le renforcement de la coopération internationale dans la lutte contre ce fléau sera à l’ordre du jour de l’assemblée générale d’Interpol qui se tiendra en Colombie en octobre prochain. Cet appel vient appuyer les efforts entrepris depuis des années par l’Algérie pour arriver à une coalition internationale contre le trafic de drogue. Un fléau qui nous touche de plein fouet, surtout que le Maroc est parmi les plus grands producteurs du cannabis au monde.
Sonia B.
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