Mort de l’opposant syrien Ibrahim Makhous en Algérie
L’opposant syrien Ibrahim Makhous s’est éteint mardi, dans son exil en Algérie, à l’âge de 88 ans. Ancien ministre des Affaires étrangères de son pays dans les années 1960 et membre de la direction du parti socialiste du Baâth, il a été écarté du pouvoir par Hafez Al-Assad, depuis son ascension à la tête du parti et de l’Etat en 1970, suite à un coup d’Etat contre l’ancien président Noureddine Al Atassi. Ibrahim Makhous a alors pris le chemin de l’exil et choisi de s’installer en Algérie où il a travaillé comme chirurgien dans un hôpital de la capitale, après s’être retiré de la vie politique. Dans l’un des rares entretiens qu’il a accordés à la presse, il a révélé que l’ancien président algérien, Houari Boumediene, l’avait sauvé à plusieurs reprises de tentatives d’assassinat. Très peiné par la situation dramatique qui règne dans son pays, la Syrie, depuis plus de deux ans, il s’est plusieurs fois manifesté pour exprimer sa douleur et sa compassion pour son peuple qui endure une guerre terrible. Il considérait ce conflit comme «une guerre civile jamais connue par son pays».
R. Mahmoudi
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