Un policier dénonce la mainmise du lobby sioniste : «Les intérêts israéliens passent avant la sécurité des Français»
Dans une lettre publiée dans la rubrique courrier des lecteurs du site Egalité et réconciliation, un policier s’est plaint d’être employé, lui et ses collègues, «de plus en plus et de façon partiale» dans des missions qui n’ont aucune légitimité. Ces missions, qui exacerbent une grande majorité des agents de l’ordre français, sont la sécurisation de lieux de culte spécifiques à l’exclusion de tous les autres lors des fêtes religieuses. «Je suis révolté de devoir assurer les sécurisations systématiques des lieux de culte israélites lors de leurs fêtes religieuses, tout cela pour rassurer une élite (…) menant notre pays à la baguette», écrit-il en s’inquiétant des propos d’un rabbin qui lui a signifié au cours d’une prise de contact : «Vous avez une dette à vie envers les gens de cette communauté.» «En parallèle, ajoute-t-il, aucune autre autorité religieuse ou administrative ne s’est manifestée afin de nous faire effectuer de telles sécurisations sur des sites religieux d’autres confessions.» Pour ce policier – dont les convictions pour lesquelles il s’est engagé lui semblent aujourd’hui de plus en plus trahies par sa hiérarchie –, le pire est qu’ils doivent, ses collègues et lui, porter une attention particulière aux «intérêts israéliens» au lieu de s’occuper du travail pour lequel ils ont été affectés, celui de porter secours aux citoyens. «Le pire, c’est que l’on doit désormais porter une attention particulière aux centres d’intérêt israéliens, notamment les sièges sociaux et entreprises installés sur notre secteur, et nous devons rendre des comptes à nos autorités hiérarchiques, tout cela prioritairement (et j’appuie bien là-dessus) à nos interventions de police secours. Même nos salles de commandement départementales s’en sont accommodées puisque, au cours de nos sécurisations, les missions de police secours, qui sont la base de notre métier, sont mises en attente, au détriment des citoyens», révèle-t-il. Ce policier avoue que cette situation «commence à faire naître, chez nous autres policiers, un drôle de sentiment, partagé entre l’incompréhension et la colère». Il espère que sa lettre aidera à une «prise de conscience collective».
Mohamed El-Ghazi
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