Vous nous faites honte !
Par Kamel Moulfi – Quel honte pour le Maghreb ! Dans trois pays – la Libye, la Tunisie et le Maroc –, les islamistes, au pouvoir ou exerçant une forte influence sur celui-ci, montrent des signes de décadence qui aggravent leur déshonneur. Hier, c’était la Libye qui, dans un spectacle indécent, s’offrait à Sarkozy et à Bernard-Henri Lévy. Puis, plus récemment, ce fut la Tunisie qui regarda ses femmes partir vers la Syrie pour assouvir les désirs bestiaux des terroristes d'Al-Nosra. Et, maintenant, c’est au tour du Maroc d’abandonner toute dignité. Il le fait pour l’argent des Saoudiens. Le royaume chérifien s’apprête à exporter des femmes domestiques vers l’Arabie Saoudite comme si c’était une marchandise quelconque, du phosphate par exemple, qui va générer de la devise qui se fait rare dans ce pays du couchant en ces temps où, justement, le phosphate se vend mal et où les autres ressources traditionnelles se tarissent. Dans les riches familles saoudiennes, habituées aux esclaves, les femmes qui sont interdites de travailler et ne peuvent pas sortir dans la rue sans être accompagnées par un homme, ont du temps à perdre dans leurs palais, mais elles ne le consacreront jamais à faire le ménage. Il leur faut une servante. Le Maroc les leur livre. Les scandales sur la perversité des riches émirs saoudiens sont fréquents et leurs actes d’inceste qui choquent partout sont courants chez eux. Mais les dirigeants du royaume qui croient qu’il n’y a pas d’autre solution pour accroître les recettes extérieures leur livrent les femmes. Après avoir poussé le pays à la mendicité internationale, non pas par manque de ressources mais à cause d’une politique de dépendance qui empêche tout effort de développement, les dirigeants marocains acceptent de vendre leurs ressortissantes aux émirs saoudiens pour laver leur saleté. Qu’en pensent les Marocains ? Ils se préparent pour un 5-Octobre à leur façon. A cette date, une journée de manifestations et de protestation est prévue contre la politique antipopulaire et antisociale du Palais et de son gouvernement islamiste.
K. M.
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