Message à nos lecteurs
Les commentaires que nous publions à la suite des articles d’Algeriepatriotique donnent très souvent la satisfaction de répondre à ce que nous souhaitons, non pas parce qu’ils appuient ce que nous écrivons, mais surtout parce qu’ils remplissent une fonction qui apporte un plus à nos articles. Ils contiennent souvent des opinions, mais également des informations qui complètent l’information qui est donnée et fournissent l’éclairage indispensable parfois à sa bonne compréhension. Il y a, toutefois, une catégorie de commentaires qui ne vont pas dans ce sens. Il faut savoir que les articles placés sur notre site, rédigés par des journalistes professionnels, se plient aux exigences de l’éthique et de la déontologie du métier ; les commentaires, qui sont également des écrits rédigés pour être lus par le public, gagneraient à en tenir compte. Les invectives, les procès d’intention, les propos à connotation régionale ou, pis, raciale, qui stigmatisent les autres parce qu’ils sont d’une région ou d’une race, ne font rien avancer et contribuent au contraire à renforcer l’opacité ambiante, alors que le besoin des lecteurs est de voir clair dans la situation et de saisir les enjeux réels. Or, les commentaires en termes de clan, les insultes, les jugements à l’emporte-pièce sont loin à la fois de l’éthique, de la déontologie et, tout simplement, de ce qu’attendent les lecteurs, c'est-à-dire des précisions, un avis autorisé, un point de vue pertinent… Naturellement, loin de nous l’idée de censurer les commentaires et de ne publier que ce qui nous plaît, en les faisant passer par cette grille de rigueur. A Algeriepatriotique, nous sentons bien que certains lecteurs ne trouvent pas d’autres formes pour exprimer leur ras-le-bol devant la situation déplorable qu’ils vivent, leur dégoût des pratiques qui relèvent justement de l’esprit de clan ou du régionalisme, leur colère tout simplement. Mais il faut bien reconnaître que ce n’est pas de cette façon qu’ils feront avancer le débat autour des vraies questions qui nous sont posées.
AP
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