Y a-t-il des Algériens parmi les treize prisonniers exécutés en Irak ?
Treize nouveaux prisonniers ont été exécutés jeudi par les autorités irakiennes. Leur identité n’ayant pas été révélée, il s’agit de savoir s’il y a des Algériens parmi ces prisonniers tués, comme ce fut le cas il y a quelques mois. En octobre de l’année dernière, un Algérien faisant partie d’un groupe terroriste avait été condamné et exécuté par les autorités judiciaires irakiennes en compagnie de dix autres personnes. Mais la question de savoir s’il y a des Algériens parmi les condamnés contre lesquels la peine de mort a été prononcée et appliquée se pose avec acuité, puisque plusieurs dizaines de personnes de nationalité algérienne sont signalées comme faisant partie d’unités combattantes au pays du Tigre et de l’Euphrate. D’après Amnesty International, qui vient d’appeler à empêcher toute nouvelle exécution en Irak, les 13 personnes en question ont été mises à mort le 22 septembre dernier. L’organisation dénonce par la même occasion le fait que les concernés «ont été jugés au cours de procès inéquitables, condamnés à mort sur la base d’aveux apparemment obtenus sous la torture, et exécutés le 22 septembre». «Les autorités irakiennes ont choisi de faire la sourde oreille aux nombreux appels leur demandant de ne pas exécuter les prisonniers, se basant sur des «aveux» viciés extorqués sous la torture. Il est stupéfiant qu’une peine de mort puisse être imposée à l’issue de procès d’une iniquité manifestement flagrante», a précisé Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Amine Sadek
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