Khadidja Benguena perd son procès contre Mezri Haddad
La présentatrice de télévision d’Al Jazeera, Khadidja Benguena, a été déboutée par le tribunal de grande instance de Paris dans le procès qu’elle a intenté à l’ancien ambassadeur de Tunisie à l’Unesco, Mezri Haddad. «J'ai effectivement gagné le procès, puisque le tribunal a débouté Mme Benguena et l'a condamnée à payer les frais de justice», a affirmé M. Haddad dans une déclaration à Algeriepatriotique. Benguena a un mois pour faire appel, a-t-il indiqué, mais cela est peu probable, selon lui. «Je pense qu'elle va laisser tomber. Le Qatar n'est plus en odeur de sainteté en France», a-t-il expliqué. Malgré des moyens financiers colossaux, c’est la première fois que la chaîne de propagande islamiste Al Jazeera perd un procès. Mezri Haddad n’en tire aucune gloire, car son souhait, dit-il, est de voir Hamad Ben Khalifa, l’ancien émir du Qatar, et son ancien Premier ministre Hamad Ben Jassim, jugés par le Tribunal pénal international (TPI) pour crimes contre l’humanité. «Le procès que je voudrais voir est celui de Hamad Ben Khalifa et Hamad Ben Jassim, devant le TPI, pour crimes contre l'humanité en Libye et en Syrie», a-t-il souhaité. Quant à Khadidja Benguena, «je la plains et je ne désespère pas de la voir démissionner de cette télévision de propagande islamo-sioniste», a-t-il ironisé. Khadidja Benguena avait déposé une plainte à Paris contre le philosophe tunisien à la suite de propos qu’il avait tenus le mois de février sur France 3, dans l’émission «Ce soir ou jamais». Dans une lettre adressée à celle-ci, Mezri Haddad s’était dit impatient de pouvoir parler publiquement «du rôle abject qu’Al Jazeera joue dans la propagation du poison islamo-fasciste, pas seulement dans le Monde arabe, mais aussi en Europe. Par l’endoctrinement des téléspectateurs, particulièrement les jeunes Arabes ainsi que les musulmans de France, par la wahhabisation des esprits, par la manipulation de l’opinion internationale, par l’exacerbation des tensions entre les juifs, les chrétiens et les musulmans, par la banalisation du djihad et la diffusion de l’islamo-terrorisme partout dans le monde».
Mohamed El-Ghazi
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