Il n’y a pas de fatalité

Par Kamel Moulfi – Le spectre de la troisième guerre mondiale s’est éloigné, sans que l’on s’en rende compte, par un accord aux allures magiques entre la Russie et les Etats-Unis, en fait Poutine-Lavrov et Obama-Kerry, avec l’assentiment du principal pays concerné, la Syrie, c'est-à-dire Bachar Al-Assad. Le reste du monde a suivi. Moralité : la guerre peut être évitée par la négociation. Il est vrai que les discours belliqueux des dirigeants américains, immédiatement imités par Hollande et Fabius en France, relevaient plus de l’effet d’annonce destiné à impressionner et à bluffer, comme au poker, que d’une intention réelle de se lancer dans une aventure incertaine et même risquée pour les pays agresseurs. La lenteur mise à chercher à obtenir les accords des parlements et la hâte à se saisir de la planche de salut offerte par les Russes prouvent que les pays occidentaux n’étaient pas très chauds pour lancer les hostilités, sous la pression d’une opinion publique, chez eux, mais surtout partout dans le monde, dominée par les sentiments pacifistes, et des conséquences que les stratèges militaires n’ont pas cessé d’agiter face aux va-t-en-guerre. Certes, le danger d’une déflagration généralisée n’est pas totalement écarté. Pour l’heure, la situation en Syrie a repris ses dimensions d’origine, un conflit interne qui peut se résoudre par la voie du dialogue à condition de réduire les groupes terroristes constitués essentiellement de mercenaires islamistes. Les pays voisins qui contribuaient au pourrissement en soutenant les groupes armés, financièrement et en équipements, y compris en armes chimiques, semblent se soumettre à la logique imposée par la Russie et les Etats-Unis. Le plus heureux est, sans doute, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, qui a toujours cru en une issue négociée et pacifique, et n’a pas cessé de déployer, dans ce sens, des efforts qu’il faut espérer voir couronnés de succès à l’occasion de Genève 2. Des événements plus graves requièrent l’attention du monde pour peu que les regards se tournent vers Lampedusa.
K. M.
 

Comment (3)

    algerienmeskine
    5 octobre 2013 - 13 h 27 min

    la vermine islamiste …et la
    la vermine islamiste …et la vermine baathiste aussi!!!!

    Anonyme
    5 octobre 2013 - 13 h 05 min

    Les impérialo sionistes,
    Les impérialo sionistes, puissemment armés ont compris que leurs actions terroristes envers des pays musulmans souverains laïcs ont des limites et finissent par la destruction totale du pays (Irak, Libye, Somalie, Afghanistan etc..) leurs stratégies guerrières sont vouées à l’échec, ils ne peuvent plus se permettre de jouer les grands maitres du monde, à jouer les rambos. Face à des guerilla ils sont complétement déroutés, ils n’y arrivent pas à faire face, ils plient bagages. L’Algérie pionnière dans la lutte révolutionnaire, et la guerrilla a mis les armées de l’Otan venues prêter main forte à la France, en déroute. Face aux guerrilla les armées les plus puissantes sont très faibles. La Syrie va sortir gagnante contre tous les complots qui se trament contre elle, elle est aussi une cas d’école.

    Abou Stroff
    5 octobre 2013 - 13 h 00 min

    et pourtant, dans toute cette
    et pourtant, dans toute cette affaire, il y a un vrai gagnant qui n’est autre que l’entité sioniste. en effet, le démantèlement de l’arsenal chimique syrien ne peut qu’être bénéfique à l’entité sioniste qui, sans s’être impliquée directement dans le « conflit syrien, se retrouve gagnante sur tous les plans. moralité de l’histoire: bachar a peut être sauvé sa peau mais l’entité sioniste est devenu encore plus puissante. « le plan yinon » est en marche et la vermine islamiste y contribue efficacement.

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