Pouvoir en Algérie : entre l’ivresse, la cupidité et le patriotisme
Plusieurs sites ont été créés précisément pour attenter à l’Algérie et à ses institutions. Ils sont tous administrés par d’ex-dirigeants ou pontes qui ont goûté aux bienfaits du pouvoir et à ses abus. Ils se définissent, une fois évincés pour diverses raisons, comme «opposition algérienne à l’étranger». Ils ont des réseaux jusqu'en Algérie, des sites, des TV pour diffuser leur propagande et des forces qui les soutiennent politiquement et financièrement. Leur objectif est de prendre le pouvoir par la force et le désordre s’il le faut. Certains se sont spécialisés dans le dénigrement de l’armée algérienne en s’attaquant à son puissant service de sécurité qui a mis en échec tous les complots depuis 1962, ourdis par les milieux «nostalgiques» et les pays dont le «système algérien» est antinomique au leur. Nos cocos, pour la plupart sans gloire, sont en fait de vulgaires hypocrites ou félons dont le parcours est connu. Leurs tactiques qui paraissent défendre les «droits» et la «liberté» des Algériens ne sont que mensonges et manipulations. Ils n’avaient rien fait de ce qu’ils fustigent maintenant lorsqu’ils tenaient les rênes du pouvoir. Dévoilés par leurs manigances et leur vanité lorsqu’ils gouvernaient sans partage, puis évincés pour changement de pouvoir, gabegie ou incompétence, les revoilà qu’ils convoitent à nouveau le pouvoir pour eux-mêmes ou leurs proches, à l’occasion de la maladie du Président, en espérant revenir à leurs affaires douteuses et disposer des énormes réserves reconstituées, mais mises en sécurité, après avoir vidé les caisses de l’État à la faveur de la décennie de trouble. Ils usent dès lors de toutes les influences extérieures, surtout françaises et arabo-monarchiques, pour fragiliser les institutions et agiter le peuple. Par leurs méthodes et les moyens dont ils usent, on décèle aisément leur condition de «bougnoules» de service et leur prédisposition à la servilité pourvu qu’ils confisquent le pouvoir ! En observant bien leurs tactiques, leurs propagandes, leurs thèmes, on apprend qu’ils ne nous expliquent rien ; qu’ils font dans le dénigrement, le mensonge, le clabaudage, la diffamation et les stupidités pour satisfaire un ego entaché de frustration et de cupidité. Des énergumènes souvent grossiers qui incitent à une «révolution» par procuration, en poussant nos enfants à la faire en lieu et place de leurs rejetons qu’ils tiennent en réserve pour diriger ou gouverner. C’est du «prête-moi ton fils pour mourir à la place du mien». Parmi tous les meneurs, propagandistes, manipulateurs, financiers qui «dirigent» ces «révolutions arabes», qui occupent tous ces sites et télés étrangères de propagande, aucun n’a envoyé son fils sur le terrain des combats. Oui, aucun de tous les pays arabes ! C’est toujours le pauvre ignorant qui se fait avoir et qui s’engage pour se faire tuer à leur place ! Après les avoir rendus pauvres et ignorants, on veut maintenant leur sang ! Le monde sait que l’Algérie est un pays prospère et que les «décideurs» algériens (expression utilisée pour montrer que le pays s’appuie sur des personnes et non les institutions) ne sont pas bien sûr tous intègres et honnêtes, comme partout dans le monde, mais faire de ceux-là un «système» de gouvernance propre à l’Algérie est une tromperie. Arriver à accuser les cadres supérieurs de l’armée d’être au service de forces extérieures, en particulier du sionisme, n’est ni réaliste ni logique, et ne mérite pas réponse, car ce matraquage contre les «généraux» et par ricochet l’armée algérienne, on nous le rabâche depuis 1962 (avant, c’était contre les colonels). De plus, le «général» qui est âgé actuellement de 70 ans avait 18 ans à l’indépendance ; il est donc loin des querelles de pouvoir issues d’avant l’indépendance. Les officiers les plus âgés qui avaient participé à la révolution contre le colonialisme, auxquels l’on prête ces querelles, sont soit à la retraite soit décédés. On ne peut donc reprocher ni aux uns ni aux autres une quelconque trahison surtout avec l’ex-ennemi. Certains ex-officiers postindépendance, en effet, le sont devenus, mais après avoir été radiés pour malversations, et ils sont négligeables. Les autres retrouvent la «bonne parole» depuis l’étranger, mais une fois écartés du pouvoir après avoir «baigné» dans les «sept péchés capitaux» pour certains. Parions qu’au vu de leurs prestations sur les plateaux télé étrangères, ils seront les premiers à soutenir une expédition contre l'Algérie comme en Libye ou en Syrie. Ils répéteront les mêmes propagandes, les mêmes idioties et se comporteront comme les félons libyens et syriens. Ils diront qu’ils défendent «les intérêts du peuple», en criant aussi bien «vive l’Algérie» et «Allah Akbar», tout en le voyant se faire tuer. Ils dénigreront toutes les personnalités qui ne sont pas de leur bord ou qui bloquent leur projet funeste, même les plus patriotes, comme ils le font actuellement, entre autres, contre le Président alors qu'ils savent qu’il était ministre des AE à l’âge de 27 ans à l’indépendance, au moment où l’Algérie ne disposait de rien, après avoir été commandant de l’Armée de libération nationale et ami de Boumediene. Les diplomates et chefs d’Etat du monde reconnaissent ses capacités et ses compétences. C’est lui aussi qui a arrêté l’effusion de sang de la décennie dite «noire» – qui arrangeait certains intérêts – par des mesures politiques, sociales et juridiques. Il est jugé comme le plus habile président que l'Algérie ait connu après Boumediene. Il n’est pas juste de dire qu’il n’a rien fait de bon ou n’a pas fait mieux. On ne peut pas, en quelques lignes, faire le bilan de sa gouvernance. Des spécialistes le feront. Autre stupidité ; on demande à l’armée, avec un relent d’esprit de parti unique, de destituer le Président, car, selon eux, il s’emploierait à la déstabiliser par la «déstructuration» des services de sécurité. Alors qu’hier, on vouait le DRS (Département du renseignement et de la sécurité) aux gémonies, voilà aujourd’hui nos hypocrites le défendre en voulant faire croire, par tromperie, à une volonté de déstabilisation de l’armée, après sa restructuration (sur proposition de l’armée) pour plus d’efficacité suite aux événements d’In Amenas et aux menaces dans le voisinage. Curieusement, ce sont ceux qui vantent la période Chadli avec ses troubles qui sont les plus offensifs et les plus virulents critiques de la période Bouteflika !
Il y a bien sûr des insuffisances, mais elles sont beaucoup moins pénibles et insurmontables que celles que l’on subissait lorsqu’ils gouvernaient. Ils étaient bien la cause de la décennie dite «noire» et ses conséquences jusqu’à nos jours ! En ces temps-là, ils étaient sourds et aveugles, car préoccupés par les privilèges et leur maintien au pouvoir, mais aussi bien protégés (ici ou à l’étranger), pendant que les simples citoyens subissaient les frayeurs du terrorisme ! Beaucoup de «lobotomisés» qui les écoutent, sans discernement, ne peuvent pas voir et comprendre à cause des œillères qu’ils ont ou du fait de leur ignorance des enjeux et de la chose politique. L’un d’eux pousse son délire jusqu’à qualifier le Président de «demi-dieu qui veut parachever à tout prix ses noirs desseins ». Nos citoyens doivent savoir qu’il s’agit de querelles pour des intérêts, pour des privilèges, pour le pouvoir. Pour ces raisons, ils doivent être vigilants, ne pas se laisser entraîner dans des conflits qui nuisent au pays ; en se gardant d’écouter les discours catastrophiques ou le chant séduisant des sirènes !
Nasser
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