Crevons l’abcès de Tamazgha
Commençons par enfoncer les portes ouvertes ! L'existence des Berbères/Amazighs s'étend de Tanger jusqu'au canal de Suez en longueur sans parler de sa profondeur en Afrique, et cela ne date pas d'hier. Leurs racines initiales sont encore sujettes à controverse, mais il semble qu'il y ait un certain consensus auquel adhèrent beaucoup d'entre eux, et qui dit que leur origine est cananéenne. Après l'indépendance de l'Algérie, mal digérée par les esprits coloniaux, une dissension a vu le jour en Kabylie. Cette dissension d'ordre politique et idéologique fut maîtrisée/étouffée d'une façon que l'histoire ne mentionne pas très clairement, pour des raisons que nous pouvons imaginer, mais que nous ne pouvons certifier, et encore moins faire des spéculations dessus, c'est le rôle des historiens de le faire, pas celui des politiciens. Une accalmie décidée sagement par les frères antagonistes et imposée en haut lieu pour maintenir une cohésion et une stabilité indispensable à l'établissement d'un Etat algérien issu d'une très longue série de révolutions qui ont abouti à la plateforme de Soummam autour de laquelle le peuple algérien s'est réuni. A l'exception d'une poignée de harkis dont l'engeance aussi insidieuse que pernicieuse s'évertue encore à alimenter par la suspicion le sectarisme, le tribalisme, le racisme même, et avec un discours sophiste machiavélique pour ne pas dire satanique, qui vise la division du peuple algérien coûte que coûte. L’objectif primaire des ennemis de notre nation après l’indépendance et jusqu’à aujourd’hui est de créer des troubles que «les marionnettistes planqués» soutiendront discrètement financièrement et médiatiquement pour les internationaliser. Afin d'aboutir à la dislocation de ce que des millions d'Algériennes et d’Algériens qui ont donné leur sang, leur vie durant 132 ans pour l'indépendance légitime et plus que méritée de ce grand pays. Grand par sa géographie, ses ressources, mais surtout par son peuple qui a répondu et continuera à répondre au nom d'Algérien, et aucun autre nom que ce soit. Par des subterfuges qui ne trompent qu'une poignée d'ignorants naïfs et opportunistes en mal de reconnaissance ou en quête d’ambitions temporelles à qui on a fait croire qu'ils ont la science infuse. Les marionnettistes planqués ont fait naître à partir d’un litige politique datant de 50 ans une chimère devenue une revendication sécessionniste avérée. Nul ne peut nier l’utopisme anarchique et subversif de cette chimère polymorphe que le corps algérien rejette entièrement, sauf un partisan effectif de cette ridicule «sécession», qui n’aboutira que le jour où nous aurons des poils sur la paume des mains. Combien de fois avons-nous lu et entendu ce genre de phrases d’exclusion, dites par des soi-disant démocrates intellectuels humanistes et tolérants, que les perroquets répètent telle une psalmodie rituelle : le colonialisme arabo-islamique, le fascisme arabo-islamique, l’obscurantisme arabo-islamique, le barbarisme arabo-islamique, l’hégémonie arabo-islamique.
A croire que Cheikh Abdelhamid Ben Badis (Allah yarhamou) qui est un Algérien berbère en plus d'être un imminent savant musulman n'avait pas tranché sur cette question de berbérisme, arabisme et islam qui maintient et maintiendra son souvenir vivace jusqu’à la fin des temps. N'avait-il pas dit et écrit en visionnaire qu'il était :
شعبُ الجزائــر مــسـلمٌ … وإلى العروبة ينـتـســب
من قال حاد عـن أصـلـه … أو قال مات فــقـد كـذب
أو رام إدمـاجـــاً لــه … رام المحال من الطــلـب
يا نشءُ أنت رجــاؤُنــا … وبك الصّباح قد اقـتـربْ
خذْ للحيـــاة سلاحــها … وخُض الخُطوب ولا تهب
وأذق نفوس الظالــمـيـن … السـم يُـمــزج بالرهـب
واقـلع جُذور الـخائنـين … فـمـنـهم كـلّ الـعـطب
واهـزز نـفـوس الجامدين … فربـما حــيّ الخــشب
وارفع منار العدل والــ … إحسان، وأصدم من غصب
مـــن كـان يـبغي ودّنا … فـــعلى الكرامة والرحب
أو كان يــبــغــي ذلنا … فـلـه المـهـانة والحرب
هذا نـظـام حـيـاتـنــا … بالـنـور خُـط وبـاللهب
حــتـى يـعـود لـقومنا … من مــجدهم مــا قد ذهب
هذا لــكـم عـــهدي به … حتى أوســد في التـــرب
فإذا هــلــكتُ فـصيحتي … تــحــيا الجزائر والعرب
Dans ce magnifique poème qu'il a rédigé de sa main, il a dès le premier couplet tranché/balayé ce faux problème mieux qu’Alexandre avec le nœud gordien. Comme s'il savait que ce faux problème allait revenir après lui sous une forme liberticide voilée du drapeau d'une liberté illusoire, clamée au nom de tout et de rien pour atteindre le chaos créateur, que savent très bien élaborer les membres des Think tanks satano-sionistes dans une des stations de ski en Suisse ou ailleurs, et ce n’est certainement pas les exemples qui manque. Cheikh Abdelhamid Ben Badis n'a pas renié son/notre origine amazighe, ni le brassage qui a eu lieu entre les musulmans arabes et nos ancêtres lors des foutouhat el-islamiya, que les gueux imbus de leur petite personne, gonflés par des ambitions qui leur ont était miroitées comme étant leur dû, et dont ils n’ont ni la carrure ni l’étoffe et encore moins le mérite, nomment colonialisme musulman sans sourciller, ce qui n’est pas du tout étonnant de la part de tels énergumènes. Alors que l'apport de l'islam et la parole d'Allah l'Unique (SWT) sont à eux seuls infiniment mieux et infiniment bénéfiques que l'ensemble des apports de tous les autres conquérants de l’Afrique du Nord, et de l'Algérie particulièrement, et mieux que tous les trésors du monde réunis. En conclusion sur ce magnifique poème du visionnaire Ben Badis (Allah yarhmou), le dernier couplet confirme le premier, le tout a été fait par un musulman berbère algérien fier, et dans la langue arabe qui plus est, quelle belle et riche leçon de tolérance nous a laissé se grand homme algérien. Je n'ai pas besoin de donner les noms des pantins que les marionnettistes planqués utilisent pour arriver à leur fins obscures, certes, pour les quidams, mais pas du tout occultées pour les esprits éveillés. Car l'occultisme païen et satanique est sans l'ombre d'un doute, à la fois l’essence de leurs thèses et leur but ultime. Je pourrai donner des centaines de preuves auditives, visuelles, et écrites de leur existence, leurs projets, ainsi que leur nuisance réelle aussi bien à l'échelle mondiale que nationale. Sauf que cela m’obligerait à m’éloigner du sujet qui me tient à cœur depuis très longtemps, et que je ne saurai me résoudre à le garder au fond de moi plus longtemps. Cet espace est loin de les contenir toutes, et la patience des lecteurs/lectrices est loin de celle qui a précédé l'avènement des médias visuels depuis la TV en noir et blanc jusqu'aux iPhone et tablette HD d'aujourd'hui. Pour terminer et non pas conclure, je tiens à préciser et non pas me justifier, que je suis un Berbère algérien musulman et fier de l'être. Tamazgha est un héritage historique aussi indéniable qu'inoubliable. Il est de la responsabilité et du ressort des historiens ethnologues, anthropologues, algériens honnêtes et consciencieux, de s'en occuper avec professionnalisme. Loin des intrigues politiciennes ou autres, afin de réécrire ses différentes étapes millénaires qui pourraient enrichir l’histoire humaine en général. Mais surtout pour qu’elles puissent être enseignées dans nos écoles avec la langue amazighe au même titre que la langue arabe, ainsi que la civilisation arabo-musulmane dont l’apport à la civilisation humaine sur tous les plans et dans tous les domaines est reconnu à l’échelle mondiale. N’en déplaise aux pseudo-intellectuels et autres quidams, qui se focalisent pour étayer leurs thèses/foutaises, afin de justifier leur haine et leur exclusion maladives, en se basant sur les actes/paroles insensés d’une minorité lobotomisée qui ne représente qu’elle-même, quel que puisse être le nom sous lequel elle se drape. Ces questions ne doivent pas être laissées aux politiciens et autres aventuriers, ni être l'objet de surenchère d'où qu’elle vient et quelle qu’elle soit. Car cette tâche est un travail de Titan que certains aventuriers veulent montrer comme un jeu d’enfant par des discours aussi creux que fallacieux pour conduire le pays et le peuple vers l’abîme insondable du regret et des lamentations. Soyons raisonnables et réalistes, restons vigilants sans tomber dans la paranoïa ou l’exclusion ou le suivisme aveugle, réglons nos problèmes de façon intelligente et pacifique, sortons victorieux de cette transition et soyons dignes de nos aïeuls. Nous avons la lourde et noble tâche de développer notre pays, de le protéger et le défendre en premier lieu contre notre stupidité acquise et non pas innée. Car elle est le pont que les ennemis extérieurs utiliseront pour nous asservir s’ils arrivent à nous diviser. Alors que nous avons chèrement payé cette liberté évidente dont nous jouissons aujourd’hui, quoi que puissent dire ceux qui sont la voix de leurs maîtres.
Antisioniste
P. S. : Voici une chanson écrite en arabe par un Berbère musulman El-Hadj M'hamed El-Anka (Allah yarhamou), le maître incontesté du chaâbi algérien. Chantée avec fierté par des Algériennes et des Algériens belles/beaux comme des astres, ce qui confirme ce qu’avait dit cheikh Ben Badis, Allah yarhamou wa yarhem koul oumat Mohamed (PSL).
http://www.youtube.com/watch?v=kNyzFpB_Q9M
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