Précision
Nos amis de Liberté ont eu l’amabilité d’évoquer notre site dans un dossier spécial sur la presse algérienne dans l’édition d’aujourd’hui. L’entretien réalisé par un confrère de ce quotidien respectable avec le directeur d’Algeriepatriotique s’étant fait par téléphone, quelques propos ont été déformés ou escamotés involontairement. En effet, le directeur d’Algeriepatriotique n’a pas dit que le domaine «.dz» n’était pas disponible pour les sites algériens, mais que l’absence d’agrément nous obligeait à recourir à des hébergeurs étrangers, comme c’est le cas pour les nombreuses télévisions privées algériennes créées récemment et contraintes d’émettre à partir de pays étrangers également, faute d’autorisation, bien qu’activant en Algérie. Par ailleurs, M. Aït Amara a parlé d’autofinancement, mais il l’a limité dans le temps, en précisant que cela ne pouvait pas durer indéfiniment et que tout journal, qu’il soit en version papier ou électronique, a besoin de ressources financières externes par le biais de la publicité pour assurer sa pérennité. Enfin, deux autres articles parlent de deux sites concurrents et, ayant été rédigés par d’autres journalistes, les questions posées à leurs responsables respectifs sont différentes. Aussi, et en complément aux propos repris par le journal, si les mêmes questions avaient été posées au directeur d’Algeriepatriotique, la réponse aurait été la suivante : en moins de deux années d’existence, Algeriepatriotique a traité des sujets que des médias autrement plus anciens n’ont jamais osé aborder, brisant ainsi des tabous à la peau dure. Quant à la «référence» et au «nombre de lecteurs», une simple comparaison du nombre de commentaires suffit à distinguer les sites les plus lus de ceux qui ont une audience moindre ou qui présentent une courbe descendante depuis le lancement des nouveaux portails électroniques, les chiffres relatifs au nombre de clics étant soit affichés – et souvent gonflés – soit classés «secret». Ceci étant dit, Algeriepatriotique demeure convaincu que la presse électronique devra s’organiser dans le cadre d’un syndicat pour défende ses intérêts et obliger les pouvoirs publics à mettre fin au musellement des médias en continuant d’empêcher la légalisation des journaux en ligne et des chaînes de télévision et en soumettant les agréments pour l’édition de journaux traditionnels à des critères anormaux. Ceci n’est évidemment pas une mise au point à nos amis de Liberté à qui nous renouvelons nos remerciements, mais juste un rectificatif et un addenda.
Algeriepatriotique
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