De grâce, n’oublions pas les principes du 1er Novembre

A l’échelle mondiale, l’heure est grave : on vit une période d’incertitude, de manipulation, de violence, d’insécurité et de la culture du désordre. L’hégémonie de l’impérialisme et le retour du colonialisme sous d’autres formes et aspects ne sont plus un secret. L’ingérence est désormais institutionnalisée avec comme corollaire l’esprit paternaliste et interventionniste. Les exemples sont légion et plusieurs pays sont tombés malheureusement dans le piège qui cause aujourd’hui leur démembrement. La politique mondiale est basée sur le principe du deux poids, deux mesures. La théorie des droits de l’Homme est exploitée à des fins d’infiltration. Des pays, jadis berceaux de la civilisation, convoyeurs d’idées scientifiques, de principes civiques et de savoir-vivre sont anéantis, leurs infrastructures démolies au nom du droit international. Où va l’humanité ? Heureusement, certains pays résistent et résisteront encore et encore, voilà ce qui permet d’être optimiste. L’Algérie fait partie de ces grands pays, elle qui, malgré les souffrances qui lui ont été infligées hier, de différentes façons en interne et externe, et malgré la situation difficile d’aujourd’hui, continue son chemin vers le progrès, l’évolution et la stabilité. Cependant, la vigilance doit rester de mise. La région est plus que jamais déstabilisée. Les guerres sont aux quatre frontières de l’Algérie. Quel constat ? Au prix de plusieurs années de sacrifices des millions de martyrs, l’Algérie a recouvré son indépendance et l’intégrité de son territoire. Au prix de plusieurs sacrifices, l’Algérie a retrouvé la paix et espère tourner définitivement la page de la décennie noire. Grâce à la sagesse, grâce au sens du devoir, elle a renoué avec la concordance et la vie normale. La paix est revenue, la dette remboursée, plusieurs grands chantiers réalisés, etc. Vu la situation que l’Algérie a traversée, le bilan est plus que positif. Cependant, après avoir réalisé tout cela, voilà qu’aujourd’hui, des voix se lèvent ici et là pour mettre en avant un régionalisme des plus abjects, pourtant, il suffit de prendre du recul et voir comment nos aïeux ont résisté en rang soudé, ont refusé tout interventionnisme, toute manipulation et l’intégrité de l’Algérie a été sauvegardée. Les nouvelles générations doivent savoir que l’Algérie est plurielle et indivisible, et ceci ne l’affaiblit en rien, beaucoup s’en faut et au contraire cela la fortifiera. Néanmoins, il faut dénoncer avec force et énergie les opérations de détournement de deniers publics ! La presse relate de jour en jour scandale sur scandale. Les auteurs de ces actes de piraterie, qui, sans scrupule, font table rase du passé, tournent le dos aux sacrifices du 1er Novembre, ne s’occupent que de leurs intérêts, affament des citoyens pour remplir leurs poches, doivent être jugés et doivent restituer les biens de tous les Algériens. Tout comme ces corrompus qui rendent la vie difficiles aux citoyens et monnayent tout acte administratif et abusent de leur pouvoir administratif et qui doivent être arrêtés et jugés. Si justice ainsi rendue, le citoyen renouera avec le sentiment d’appartenance, retrouvera confiance en son pays et en ses dirigeants. Le 1er novembre et l’anniversaire de la glorieuse Révolution ravivera son nationalisme. De même, il faut dénoncer ceux, qui parfois au nom de la liberté d’expression sombrent dans la diffamation, la caricature, le mensonge et bien entendu dans la manipulation des esprits. Défendons la liberté d’expression, certes, mais ne bradons pas les principes. Il y a une déontologie qu’il faut respecter. En outre, il est regrettable aussi de voir certains anciens responsables, aujourd’hui installés en Occident, s’aventurer dans la contestation souvent infondée. Que veulent-ils et que cherchent-ils ?
Enfin, force est de constater qu’on a pu observer que plusieurs plumes se sont mobilisées, ces derniers temps, pour attaquer l’institution qui a garanti la stabilité de l’Algérie. Ces plumes ont-elles vraiment vérifié les fondements de leurs déclarations ? Ont-elles vraiment mesuré l’ampleur de leurs propos ? Ont-elles vraiment réfléchi à leurs actes. L’Algérie plurielle et indivisible a besoin de rassemblement loin de tout régionalisme, et appelle ses enfants à se rappeler à tout moment des principes du 1er Novembre. Oublier les principes du 1er Novembre signifie exposer le pays aux risques.
Gloire à nos martyrs.
Abdelkader Bachir
 

Comment (3)

    Anonyme
    29 octobre 2013 - 21 h 29 min

    Même en Algérie, si ce pays
    Même en Algérie, si ce pays devient réellement démocratique le 1er novembre va disparaître ! ça symbolise quoi au juste ? l’appel d’une entité violente qui n’a existé et continue de le faire encore aujourd’hui que par la violence qu’elle fait subir au peuple pour imposer ses visées totalitaires, pas la peine de se cacher derrière un combat « anti-colinialiste » l’histoire a montré que cette entité n’a que faire de la liberté pour le peuple.

    Abou Stroff
    28 octobre 2013 - 13 h 08 min

    les principes du 1er novembre
    les principes du 1er novembre 1954 ont été oubliées dès que la prédation est devenue l’activité principale de nos augustes dirigeants. et la prédation, contrairement aux idées en vogue, ne date pas de 1999, date de la ré-arrivée de notre bienaimé fakhamatouhou national (rappelons nous que feu boumédienne corrompait les anciens maquisards pour qu’ils s’adonnent au business et oublient la politique). en effet, ce dernier (notre bienaimé fakhamatouhou national) n’a fait que démocratiser la prédation pour augmenter le nombre de ses « clients » et assoir son règne jusqu’à ce qu’il se mettent à grignoter les pissenlits par la racine. moralité de l’histoire: les valeurs de novembre 1954 sont bel et bien enterrées. il s’agit, dès lors, de favoriser la mise en place des valeurs du 21ème siècle. ces dernières transparaissent au sein des sociétés développées et sont évidemment aux antipodes des valeurs rentières qui dominent, au temps présent, la formation sociale algérienne.

    selecto
    28 octobre 2013 - 11 h 58 min

    En France la journée de la
    En France la journée de la femmes et Yennayer sont devenus plus importants que le premier novembre pour les institutions algériennes en France comme le Centre culturel algérien, l’Ambassade et les Consulats où c’est les secrétaires qui confectionnent les invitations avec la priorité à leurs copines genres voleuses de maris.
    Boissons et gâteaux à volonté aux frais du contribuable bien sûr.

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