Festival international du théâtre de Béjaïa : «un immense échec»

La 5e édition du Festival international du théâtre, qui se tient à Béjaïa depuis le 29 octobre dernier, baissera le rideau aujourd’hui mardi avec un spectacle exceptionnel de la grande vedette de la chanson moderne, Djamel Allam. Mais de l’avis unanime des observateurs locaux, cette édition a été un immense échec du point de vue de l’organisation. La faible participation internationale, due à l’absence inexpliquée de nombreuses troupes invitées, la déprogrammation anarchique de spectacles qui désorientait à chaque fois le public durant toute la durée du festival et l’insuffisance des infrastructures pour accueillir le nombreux public, malgré la mise à contribution exceptionnelle de la maison de la culture Taous-Amrouche – l’entrée à presque tous les spectacles s’est faite sur invitation –, ont laissé un goût d’inachevé chez les amateurs du 4e art, qui attendaient cet événement avec impatience. Un dramaturge algérien, rencontré dans le hall du Théâtre régional de Béjaïa, a exprimé le même sentiment d’insatisfaction, en déclarant qu’«une ville à vocation touristique et culturelle comme Béjaïa mérite de meilleures infrastructures». Premiers concernés, les organisateurs du festival devraient tirer les leçons de ces déconvenues, pour les prochaines éditions. Transféré depuis deux ans dans la capitale de Hammadites, ce festival était organisé à Alger, mais il semble que cette décentralisation décidée en haut lieu n’a pas été bien préparée.
Rabah Aït Ali

Comment (8)

    Anonyme
    10 novembre 2013 - 7 h 58 min

    OUI IL ya des insuffisance
    OUI IL ya des insuffisance mais arretez de s’acharner sur les gens qui font de leur mieux dites au moin la realite avec les points positifs et points negatifs

    Anonyme
    9 novembre 2013 - 9 h 17 min

    C’est normal on distribue les
    C’est normal on distribue les invitations aux petits copains

    de la flutte
    6 novembre 2013 - 17 h 16 min

    Cet échec n’est pas celui de
    Cet échec n’est pas celui de Bejaia, mais c’est l’échec des politiques culturelles, économiques,religieuses….mises en place par notre dictature au pouvoir et essentiellement tournées en direction des pays arabo musulmans: festival du film arabe, culture islamique, machin capital de la culture islamique, concours de récitation du coran, du livre arabe…..

    Politique d’embrigadement idéologique, stratégie d’enfermement culturel, isolement sur la scène internationale telles sont les logiques que l’Algérie réserve en guise d’ouverture sur le monde. Toutes les dictatures appliquent des stratégies d’endoctrinement, de lavage de cerveaux, de manipulation mentale et de sous développement culturel et religieux.

    On n’attire pas les mouches avec du vinaigre. En revanche nos voisins organisent depuis belle lurette des manifestations qui sont de notoriétés international.

    La politique de repli identitaire, religieux, politique impulsé depuis 1962 n’a fait que marginaliser l’Algérie et le peuple algérien qui éprouvent de très grosses difficultés ne serait ce que pour voyager, pour obtenir un visa…. Cela vaut aussi pour les chefs d’entreprise.

    Paradoxalement les talents algériens (Fellag, Secteur…) sans l’aide des apprentis sorciers au pouvoir depuis 1962 rencontrent des succès internationaux, notamment en France.

    Comme quoi le peuple fait ce qu’il peut pour s’en sortir, pour se cultiver, pour produire tandis que dans le même temps la dictature bouteflikienne fait tout pour marginaliser nos graines de créateurs, et nos créatifs qui n’ont rencontré le succès qu’à force de courage.

    Pendant que nos manifestations à caractère internationales font choux blanc, notre (…) a savoir Saidani (…) après le DRS, fait campagne pour un président réduit a l’état (…) et se démène tel un lion sans que le citoyen algérien lambda ne sache vraiment après quel lièvre cour notre sacré (…)

    Anonymedjamal
    5 novembre 2013 - 20 h 38 min

    Eh oui, Bejaia ce n’est pas
    Eh oui, Bejaia ce n’est pas Tlemcen, le budget culture va à l’Ouest, Béjaia, non!c’est quand mêm la Kabylie, le petrole ne fait que transiter, il ne s »arrete pas!

    Anonyme
    5 novembre 2013 - 13 h 56 min

    A chaque echec on implique ou
    A chaque echec on implique ou bien l etat ou bien la ministre de la culture, mais bon sang ayez le couragerb acuser les vrais responsables.

    Inspektor TAHAR
    5 novembre 2013 - 11 h 46 min

    Festival international du
    Festival international du théâtre de Béjaïa : «un immense échec»…Rien d etonnant pour cet echec et resultats…une societe victime d un regime gouvernemental qui fait la promotion de l incompetence et la mediocrite de la gestion du pays et de ses institutions…

    00213
    5 novembre 2013 - 8 h 03 min

    Il y a ce que l’on appelle
    Il y a ce que l’on appelle des responsables avec les salaires et les avantages adéquats.
    Ils doivent donc assumer leurs responsabilités !
    Et tout en haut le grand responsable est sans conteste le ministère de la culture, qui a tout simplement anéanti le peu de vie culturelle qu’il y avait en Algérie.
    .
    Un festival international est avant tout une opération de « placement product » :
    On crée un événement pour y vanter la ville dans laquelle on l’organise. (Marrakech du rire)
    C’est en faites un savant mélange entre une campagne touristique et des relations stratégiques internationales, avec une touche artistique qui n’est en réalité que secondaire.
    De plus si cet éventement jouit d’une certaine réputation, il devient alors un véritable levier d’influence.(Festival de Cannes)
    .
    Le problème c’est que chez nous, aucun événement culturel majeur n’attire d' »étrangers » (sauf si on les payent chèrement) au vu de l’incompétence des différents organisateurs et du manque de soutien étatique.
    Finalement, il vaut mieux les annuler car ils produisent l’effet inverse :
    Il n y a qu’à voir les critiques sur le récent festival du film arabe d’Oran qui n’a eu d’échos positifs que dans nos journaux nationaux.
    Car en réalité, les rares professionnels arabes présents ont été ahurit par l’amateurisme.
    Le résultat de vieux mammouths à la sauce FLN avec une touche de recasement militaire, qui n’y connaissent rien et qui ont en plus placé leurs enfants.
    .
    Et pour résoudre le problème, on finira par nous importer des équipes étrangères, alors que sur places nous avons de jeunes talents sans piston.
    Ces génies qui seront les seules à fournir un travail de qualité, car ils auront en plus la passion de leur métier au service de leur nation.

    Staifi
    5 novembre 2013 - 7 h 53 min

    Ce n’est pas la faute de la
    Ce n’est pas la faute de la ministre de la Culture, mais des incultes qui n’ont pas la capacité d’organiser et de planifier un événement O’ combien important pour les professionnels et les passionnés de Théâtre. Madame la ministre devrait diligenter une enquête et même porter plainte pour atteinte à la culture Algérienne et la réputation de son ministère!

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