Le dispositif d’alerte contre le paludisme maintenu en Algérie

La découverte progressive de nouveaux cas de paludisme parmi les supporters algériens partis au Burkina Faso a convaincu les responsables du secteur de la santé de maintenir le dispositif d’alerte contre cette dangereuse maladie parasitaire. Le ministère décide ainsi de poursuivre «de façon soutenue» les opérations de lutte antivectorielle, dont l'épandage d'insecticide au niveau des gîtes larvaires, les aspersions intra et extra-domiciliaires et l'assèchement de ces mêmes gîtes. Le risque d’attraper le paludisme est aggravé par l’indiscipline de certains voyageurs algériens dans les zones d’endémie. Car si le traitement n’a pas été pris correctement et dans les délais prescrits, la personne deviendra vulnérable à cette maladie. Le grand risque reste ainsi les cas importés. Au niveau local, le microfoyer sporadique limité et localisé dans la localité d'El-Atteuf, dans la wilaya de Ghardaïa, a été maîtrisé depuis le 7 novembre. Ont été enregistrés durant le mois de novembre, 11 cas de paludisme importés chez des ressortissants étrangers et 10 cas importés chez les supporters algériens. Les six cas signalés dernièrement à Guelma se sont avérés négatifs. Il faut rappeler que des foyers de paludisme sont déjà apparus par le passé notamment dans la wilaya de Ghardaïa. Des cas de contamination locale à cause de l’existence de microfoyers qui semble d’ailleurs avoir ressurgi ces dernières semaines. Les lacs à l’eau polluée favorisent l’émergence de cette maladie dont le vecteur est le moustique.
Sonia B.
 

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