OMC : le 12e round de négociations multilatérales début février 2014
Le président du groupe de travail chargé de l’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Alberto D’Alotto, s’est engagé à programmer le 12e round de négociations multilatérales début février 2014, a-t-on appris aujourd’hui vendredi à Genève de source diplomatique. «M. D’Alotto s’est engagé, lors de l’audience que lui a accordée le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en visite de travail à Genève, dans le cadre de la signature d’un mémorandum d’entente avec l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (Unitar), pour la coopération avec le Groupe des 77 à tenir le 12e round de négociations début février 2014», a déclaré à l’agence de presse officielle APS cette source diplomatique. L’entretien entre les deux parties avait pour but d'«accélérer réellement l’accession de l’Algérie à l’OMC», a-t-on souligné, précisant que M. Sellal a insisté à ce que les négociations programmées en premier lieu avant la fin du mois de décembre 2013, «reprennent dans les plus brefs délais». Le Premier ministre a rappelé également à M. D’Alotto les «retards» enregistrés dans le rapport que devait présenter le secrétariat de l’OMC sur l’évolution du dossier entre l’Algérie et les Etats membres et de cette Organisation mondiale. Interrogée sur les raisons invoquées sur ce retard par le président du groupe de travail chargé de l’accession de l’Algérie à l’OMC, la même source a indiqué que M. D’Alotto a fait état de «questions administratives liées aux préparatifs de la 9e conférence ministérielle de l’Organisation, prévue du 3 au 6 décembre à Bali en Indonésie». Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, avait réitéré, en octobre dernier, la position de l'Algérie plaidant pour un «processus équitable» d'adhésion à l'OMC, soulignant que ce processus «doit tenir compte des disparités entre les pays en voie de développement». Le ministre avait appelé, dans ce contexte, à l'ouverture d'un dialogue «franc» sur le processus d'adhésion comme «meilleur moyen» de mener des réformes économiques dans les pays en voie de développement et pour une «meilleure intégration» dans l'économie mondiale».
R. E.
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