Bouteflika : un danger pour l’unité nationale
L’icône de la chanson kabyle Idir qui parle ouvertement, dans de nombreux médias algériens et étrangers, non plus d'autonomie mais d'indépendance de la Kabylie. Le militant mozabite des droits de l'Homme, Kamel Eddine Fekhar, qui appelle publiquement l'ONU à intervenir en Algérie pour protéger la communauté mozabite contre la répression du gouvernement algérien. Les chômeurs du Sud qui dénoncent la «discrimination économique et sociale» dont souffre leur région de la part du gouvernement algérien, qui la marginalise, en réservant la majorité des emplois d'encadrement, et même des autres catégories, à des personnels venus du nord de l'Algérie. Qui veut plonger l'Algérie dans le chaos pour imposer à la nation algérienne le, déjà maudit et gros de tous les périls, 4e mandat ? Qui cherche l'éclatement de notre pays, à un moment où ses services de sécurité sont traînés dans la boue par le clan présidentiel et ses complices ? Il est clair qu'usé par le pouvoir et sa maladie invalidante et totalement discrédité par les scandales de corruption dans lesquels ses proches sont enlisés jusqu'au cou, Bouteflika a définitivement perdu toute crédibilité sur les plans interne et externe. Il est donc loin de constituer le candidat de consensus dont l'Algérie a besoin d'urgence aujourd'hui pour faire face efficacement aux nombreux défis qui l'attendent. Ceux qui s'obstinent à vouloir l'imposer à la nation pour défendre des intérêts bassement claniques prendront la lourde responsabilité historique d'exposer la cohésion, la stabilité et l'unité nationales à un danger certain.
Ali Bounif
Comment (35)