Le FFS veut imposer le débat sur les droits de l’Homme au Parlement
Le groupe parlementaire du Front des forces socialistes (FFS) organisera, jeudi 12 décembre, une journée parlementaire, au siège de l’APN, sur le thème «L’indépendance du pouvoir judiciaire : garant de la protection des droits de l’Homme», annonce un communiqué. Des cadres du FFS, des militants associatifs, des militants des droits de l’Homme, des syndicalistes, des journalistes animeront cette journée de débat, dont Abdelmadjid Benchikh, professeur de droit à l’université Cergy-Pontoise, Mohand Amokrane Boubchir, enseignant de droit à l’université de Tizi Ouzou, Mme Aberkane Farida, avocate et ancienne présidente du Conseil d’Etat, ou encore Mostefa Bouchachi, député du FFS, ancien président de la LADDH, et Nabila Smail, avocate et militante des droits de l’Homme. Depuis son entrée au Parlement, le FFS tente d’imposer le débat sur son thème de prédilection que sont les droits de l’Homme à l’intérieur même des institutions. Il y a une semaine, une mission parlementaire conduite par des députés de ce parti a été dépêchée dans la wilaya de Ghardaïa suite aux événements de Guerrara. Le groupe FFS a été le premier à avoir pris cette initiative, d’autres groupes parlementaires au sein de l’Assemblée nationale ont suivi. Dans leur rapport, les membres de la délégation se plaignaient de ce qu’ils qualifiaient d’«obstruction» des forces de sécurité, mais ne voulaient pas, pour autant, corroborer les graves accusations lancées par un ancien cadre de ce parti et membre de la LAADH, Kamel-Eddine Fekhar, originaire du M’zab, et des notables mozabites, parlant de «traitement racial» et de sévices pratiqués sur des manifestants dans le commissariat de police de la ville de Guerrara.
R. Mahmoudi
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