Rabat fait un abcès de fixation sur le nucléaire algérien
L’hystérie marocaine à l’égard de l’Algérie ne s'arrête pas. En cherchant par tous les moyens à nuire à notre pays et à ses intérêts, le Makhzen frôle souvent le ridicule. C’est le cas de ses affabulations sur notre soi-disant «programme nucléaire secret» qu’il aurait découvert grâce à des «révélations iraniennes». Plusieurs titres de presse financés par le palais royal en font leur manchette. L’Iran va suspendre son appui au programme nucléaire algérien pour contenter la France, qui refuse toute émergence de programmes nucléaires au Maghreb et afin d’adoucir les positions extrêmes de celle-ci durant les négociations sur son dossier nucléaire, écrit cette presse mise au pas. A titre indicatif, le journal marocain Lemag indique que l’Iran aurait fait un cadeau à la France en lui fournissant tout ce qu’il savait sur le programme nucléaire algérien, laissant entendre que l’Algérie cachait «des choses» à la communauté internationale et aurait franchi cette «ligne rouge» tracée par la France aux pays maghrébins, à savoir pas de technologie nucléaire en Afrique du Nord. «La France, soutenue en coulisses par l’Espagne, invoque, pour justifier son interdit, des raisons de sécurisation de la Méditerranée», rajoute encore ce journal pour lequel l’Iran a décidé d’empêcher «tout transfert technologique nucléaire de sa part vers l’Algérie». Le Maroc, qui insiste sur le «danger» du programme nucléaire algérien, veut faire croire au monde que l’Algérie développe secrètement cette technologie à des fins militaires. La preuve, pour le Makhzen, est l’augmentation de puissance de la centrale d'Aïn Oussara qui «permettrait de produire des quantités suffisantes de plutonium qui peut servir à des fins militaires». Quelle trouvaille pour un régime aux abois ! Le discours entretenu par le Maroc sur les visées nucléaires de l’Algérie ferait assurément sourire les puissances occidentales qui ne connaissent que trop bien la nature totalement civile du programme en question. L’Algérie s’est conformée à la légalité internationale en matière d’énergie nucléaire, en signant le protocole additionnel de l’Agence internationale de l’énergie nucléaire (AIEA) qui permet à cette organisation internationale de contrôler les activités de ses deux centrales nucléaires. La fameuse centrale d'Aïn Oussara a été visitée par des experts de cette agence plusieurs fois de manière inopinée.
Sonia B.
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