Le FCE s’intéresse à l’aquaculture pour un poisson abordable
Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) se penche sur les opportunités d’investissement dans le secteur de la pêche et plus particulièrement dans le domaine de l’aquaculture. Pour mieux connaître les opportunités d’investissement, il organise avec les spécialistes un séminaire sur l’aquaculture que l’Etat, à travers le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, veut développer notamment dans l’intérieur et le sud du pays. «L’objectif de ce séminaire est de mettre en exergue les opportunités d’investissement dans le domaine de l’aquaculture, et d’informer et de débattre avec les opérateurs potentiels sur le cadre incitatif à l’investissement dans cette filière, notamment en matière d’accompagnement économique, d’appui technique et de commercialisation», explique le FCE dans un communiqué rendu public aujourd’hui mercredi. Il sera aussi l’occasion de mettre en relation les différents acteurs de la filière (investissement, dispositifs, institutions financières, mécanisme d’assurance et de garantie, secteurs concernés, appareil de recherche/formation…) et de favoriser l’échange des expériences réussies avec des opérateurs en activité, ajoute-t-on dans le communiqué. Se référant au rapport d’évaluation du développement de cette filière en Algérie élaboré conjointement par des experts et des professionnels, le FCE fait état de l’importance de l’activité aquacole dans le développement du système productif national, la création d’emplois et l’exportation. Mais pour promouvoir cette filière, il faudra inciter les opérateurs et les promoteurs à l’investissement à travers un accompagnement juridique et technique. L’aquaculture a connu à l’échelle mondiale son essor depuis le milieu des années 80, avec un taux de croissance annuel d’environ 8%. Aujourd’hui, elle continue à croître dans presque toutes les régions du monde, faisant que près d’un poisson sur deux provient de l’aquaculture», relève encore le FCE qui espère que le nouveau programme 2014-2020 mis en œuvre va permettre à cette filière de connaître son essor en Algérie. L’Etat vise par cette nouvelle politique à atteindre une production de 80 000 tonnes et la création de plus de 10 000 emplois directs au bénéfice des jeunes universitaires et gens de mer qualifiés dans les zones du littoral concernées. Mais en attendant, le poisson se vend très cher en Algérie. Avec un kilogramme de sardines à 400 DA, il faut bien espérer la concrétisation rapide des nouveaux investissements.
Sonia B.
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