Le crédit à la consommation sera relancé en janvier prochain

Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a annoncé la réactivation du crédit à la consommation à partir de janvier 2014. Suspendu depuis 2009, le crédit profitera à nouveau aux consommateurs au cours de l’année prochaine sous une nouvelle formule exclusivement dédiée à la production nationale. Le projet est activement préparé par le ministère du Commerce suite aux recommandations de la dernière tripartite gouvernement-syndicat-patronat. La décision entre dans le cadre d’un ensemble de mesures visant à encourager la production nationale, selon Mustapha Benbada qui annonce en outre un programme de 25 mesures d’urgence pour booster le produit local. Celles-ci seront appliquées conformément aux instructions du Premier ministre qui a demandé, d’après le ministre, «des mesures concrètes et une démarche pragmatique». Le groupe de travail installé au département du commerce s’attelle dans ce sens à finaliser une série de dispositions juridiques et réglementaires pour ouvrir la voie à une meilleure prise en charge de la production nationale et une régulation du marché. Il est prévu ainsi l'amendement de l'article 75 de la loi de finances 2009 afin de booster le produit local et encourager les consommateurs à s’orienter vers les entreprises nationales. Le groupe de travail définira notamment les mécanismes juridiques et les modalités de l'accès et au remboursement des produits consommés. La lutte contre la contrefaçon, la mauvaise qualité des produits et la création d’une base de données de l’information économique, notamment pour les entreprises privées, permettront à la production nationale de faire face à la concurrence imposée par les importations tous azimuts qui inondent le marché. Le rétablissement du crédit à la consommation pour les produits locaux se fera conformément aux dispositions de la loi des finances 2014 qui prévoit une série de mesures juridique dans ce contexte. Il reste au ministère du Commerce à définir le cadre légal de ce crédit tel que la définition de la liste des produits concernés et des entreprises intéressées par ce type de crédits.
Meriem Sassi
 

Comment (7)

    El-hakika
    20 décembre 2013 - 17 h 22 min

    « Le crédit à la consommation
    « Le crédit à la consommation sera relancé en janvier prochain ».

    Cela n’a de sens que si l’on intègre intérieurement le fait accompli des accords, terminés et sur lesquels on ne peut revenir, de Libre-échange conclus entre l’Algérie et l’UE. En 2017, date butoir, les barrières douanières seront définitivement levées à 100% et nous verrons le déferlement des produits étrangers envahir le Marché juteux de l’Algérie.
    Les pertes colossales en taxes douanières dues à la suppression des barrières douanières sont occultées et pour cause !

    Pour avoir une vision réaliste quoique parcellaire des ravages du Libre-échange, il est de bon conseil de prendre en exemple le cas dramatique du malheureux Mexique intégré sans consultation aucune du peuple, au bloc USA/Canada (ALENA) et qui en paie le prix fort : l’ALENA a laminé l’agriculture mexicaine. Le Mexique a du démanteler le système qui permettait son autosuffisance. Le maïs américain, transgénique et subventionné, a inondé le pays, vendu trois fois moins cher que le « criollo » local. Trois millions de petits paysans ont rejoint les bidonvilles ou tenté leur chance comme clandestins aux Etats-Unis. La malnutrition, l’obésité et la pauvreté ont gagné du terrain.
    http://www.mariemoniquerobin.com/deportedulibreechangesynopsis.html

    Le Libre-échange UE/Algérie, après la 1ère étape du funeste PAS(Programme d’Ajustement Structurel),imposé par les assassins financiers du FMI et leurs collabos locaux, dans les années 90, n’est en fait que le marchepied vers l’intégration complète et définitive de l’Algérie dans le bloc Euro-atlantique qui consacrera la fin totale de la souveraineté de la nation algérienne et son corollaire que sera la dévastation par les « réformes » que ne manqueront pas de nous imposer de gré ou de force le Big Business Mondialiste . Car, il ne faut pas oublier que la finalité de l’UE c’est le Grand Marché Transatlantique.

    Cela s’appelle de la Haute trahison !

    NB: @Sorry dit : »anticonstitutionnel: l’islam (religion d’état) interdit le prêt à usure. ». Grand merci à ce lucide intervenant, bien obligé malgré lui de démontrer l’évidence. Les malfaisants (Moufessidines)au pouvoir en Algérie, voilà les Transgresseurs des valeurs et principes immuables de la religion islamique! Ces traitres à la nation algérienne sont le combustible de la Géhenne mais ils ne le savent pas.

    Lectures vivement conseillées :
    1/ »La folie du marché transatlantique ». http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EFlEuEEEZkpHSBmKaw.shtml

    2/ « Une déclaration transatlantique des droits des multinationales ».
    http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article206

    Anonyme
    19 décembre 2013 - 22 h 59 min

    C’est une décision non
    C’est une décision non souveraine, elle a été imposée par les impérialistes afin de stimuler davantage d’importation de produits étrangers, ces impérialistes veulent nous sucer jusqu’à los, 46 milliards d’importations de produits étrangers vers l’Algérie qui tue l’économie algérienne et tue l’emploi, comme si cela n’était pas suffisant il faut endetter les algériens et les pousser à importer. Cette décision de geler le crédit à la consommation a fait jaser les impérialistes et le FMI. Tant que notre pays sera dirigé par des traitres mercenaires d’Oujda, nous n’en sortirons jamais de cette importation qui ruine le pays et va le pousser dans les bras du FMI, de la banque mondiale. De toute évidence les décisions concernant l’économie algérienne se décident à l’étranger et le clan mercenaires marocains d’Oujda et la pour obéir. Si boutef handicapé phyique et mentale est encore au pouvoir ce n’est pas pour rien, sous d’autres cieux même démocratiques il aurait été envoyé à la retraite pour grande handicape et incapacité à gouverner le pays. Les milliards algériens sont dans le collimateurs des rapaces, ils sont dérangeants pour eux, ils les veulent au service de la consommation des produits étrangers en Algérie.

    hommelibre
    19 décembre 2013 - 19 h 32 min

    ca s’appelle acheter la paix
    ca s’appelle acheter la paix sociale et conditionner l’opinion pour voter le mandat de la honte et dans la foulée relancer la consommation pour faire fructifier les affaires des importateurs et des affairistes qui gravitent autour de la famille royale, entre temps empecher par tous les moyens y compris législatifs toute vraie relance économique basée sur la production locale par des mains algériennes, l’industrialisation , l’investissement , l’agriculture…
    la dépendance du pétrole et le gaz engendrent des commissions et c la règle dans la république du bakchich.

    Anonyme
    19 décembre 2013 - 19 h 08 min

    Plus jamais ne croire le
    Plus jamais ne croire le directeur de la banque d algerie et le ministre des finances nous on ne sait plus sur quelle route on est

    saadielbachir
    19 décembre 2013 - 17 h 29 min

    IL FAUT ETRE DINGUE POUR
    IL FAUT ETRE DINGUE POUR ACHETER LE PRODUIT ALGERIEN LES ENTREPRISES HABITUEES AU MONOPOLE FONT DE L’A PEU PRÊT, ET LES PRIX EXORBITANTS , faites produire ne serait ce que le briquet de 10DA à une entreprrise algerienne et il reviendra à1000DA

    Anonyme
    19 décembre 2013 - 17 h 11 min

    a condition que l’idée soit
    a condition que l’idée soit algerienne sans spéculation usuriere juive -sioniste
    et aussi á base de la valeur exacte du dinar surtout .
    au bon entendeur!!
    et j épere que vous etes bien placé pour comprendre ce que veut dire la souveraineté!!

    Sorry
    19 décembre 2013 - 16 h 50 min

    anticonstitutionnel: l’ islam
    anticonstitutionnel: l’ islam (religion d’état) interdit le prêt à usure.

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