AADL : l’étrange découverte d’un souscripteur émigré au Canada
Alors que le ministère de l’Habitat entend satisfaire les demandes des nouveaux souscripteurs et communique volontiers sur les dizaines de cas de fraude que le dispositif de contrôle mis en place a permis de déceler, un fait insolite vient s’ajouter aux incohérences constatées. Un couple résidant au Canada depuis 2004 vient d’apprendre qu’un logement lui a été attribué en 2010 à Draria. Le hic, c’est qu’il n’en savait rien alors que les clés ont bien été récupérées. Par qui ? Comment ? Le mystère reste entier ! Voilà comment est exposé à la rédaction d’Algeriepatriotique le problème, dans l’espoir qu’il soit éclairci : un couple algérien résidant au Canada depuis 2004 a eu la surprise d’apprendre le mois passé qu’un logement AADL lui a été attribué le 18 septembre 2010 à Draria, sans qu’il en soit informé. Le couple ne sait pas qui a reçu les clés de cet appartement ni comment un logement est attribué en leur nom sans qu’il soit mis au courant. Il qualifie cette situation «de jamais vu ou entendu, un stade que l’on ne croyait jamais atteindre». L’information lui est parvenue grâce à un ami qui travaille dans un bureau de l’AADL à Alger. Le couple a envoyé deux lettres express, deux mails et un fax à la direction de l’AADL sur ce sujet, sans avoir la moindre réponse. Il est à signaler que le couple a fait la demande de logement dans le cadre du programme AADL 2002. La demande a été acceptée et les intéressés ont même payé la somme de 170 000 DA. La seule information à laquelle le couple a eu droit, en 2009, lors d’un déplacement en Algérie au siège de l’AADL à Bir Mourad Raïs, c’est que «les logements sont encore en construction». Depuis, aucune autre information, jusqu’au mois passé lorsque l’ami a téléphoné pour les alerter. Le mystère reste entier sur cette affaire.
M. Sassi
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