Un journaliste d’Al-Magharibia s’attaque à l’Algérie
Un journaliste d’Al-Magharibia, une chaîne financée par le fils d’Abassi Madani et un terroriste qatari, livre au grand public ses fabulations sur l’Algérie. Ce journaliste, Salim Salhi, ne rate aucune occasion pour déverser son venin. Son excès de zèle le pousse à s’attaquer à son pays par tous les moyens possibles et imaginables, quitte à fomenter des événements et inventer des rencontres. Ainsi, il exprime son dépit quant à la situation dans laquelle se trouve la «pauvre» Algérie, qu’il voyait «prospère» sous l’ère obscure de ses mentors du FIS dissous. «En Algérie, pas d’indications jusqu’à présent. Le statu quo et le flou sont les maîtres des lieux. Tout le monde est dans le pétrin : le pouvoir, l’opposition et l’élite. Je cherche une solution à ce véritable dilemme qui nous a fait plonger dans la corruption et la gabegie», dit-il, lui qui travaille dans une chaîne TV qui ne lésine pas sur les moyens pour faire renaître les germes de la fitna dans notre pays. Ce même journaliste dit avoir été «choqué» par le niveau de dégradation de la situation politique et économique du pays. Son voyage en Algérie, ajoute-t-il, lui a permis de rencontrer Ali Benflis, Ahmed Benbitour, Abderrezak Mokri et sa source d’inspiration, Ali Benhadj, le numéro 2 de l’ex-FIS. Il dit aussi avoir eu à discuter avec d’autres chefs de partis de l’opposition, des académiciens, des officiers supérieurs de l’armée à la retraite et des journalistes ! Comment a-t-il pu rencontrer tout ce beau monde alors qu’il passait l’essentiel de son temps à siroter du café à la Maison de la presse ? Salim Salhi s’est déjà distingué par son art de la manipulation en tentant de pousser le pays vers la violence lors des émeutes de janvier 2011. Il avait multiplié les appels à sortir dans la rue pour «sauver le pays». Comme il avait usé et abusé de faux appels téléphoniques à partir de l’Algérie alors qu’il s’agissait d’appels du studio à Londres. Les Etats-Unis ont affirmé dans un récent rapport que cette chaîne, ainsi que d’autres organisations comme Rachad à laquelle il est également lié, est fortement financée par le prince qatari Abdul Rahman Omeir Al-Naimi, très actif aux côtés d’anciens dirigeants du FIS dissous. Ce personnage subversif est mis sur la liste des terroristes recherchés par l’administration américaine (lire l’article «La CIA traque le financeur de Rachad et d’Al Magharibiya»). Le membre de la famille régnante avait envoyé 600 000 dollars aux filiales d’Al-Qaïda en Syrie. Les Américains parlent également de son financement d’autres filiales de la nébuleuse Al-Qaïda, très actives en Somalie, en Irak et au Yémen. Ce journaliste est-il au courant de l’origine de l’argent qui sert à payer son salaire et des activités terroristes du principal bailleur de fonds de «sa» chaîne ? Assurément, lui qui fait dans l’investigation ! Donc, par son silence, il se fait complice des massacres commis par les groupes terroristes financés par ce Abdul Rahman Omeir Al-Naimi.
Sonia Baker
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