L’Algérie absente des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi ?
L’Algérie, qui n’a jamais participé aux Jeux olympiques d’hiver, en dehors d’une seule et unique présence à Vancouver en 2010, va-t-elle de nouveau être absente à ce sommet mondial du sport d’hiver dont la prochaine édition est prévue à Sotchi, en Russie, en 2014 ? Cela paraît fort probable puisque le seul espoir sur lequel est fondée une éventuelle participation de l’Algérie, l’athlète Mehdi Khelifi en l’occurrence, n’est pour le moment pas acquis. Et pour cause. L’éternelle mauvaise gestion et le manque de sérieux lorsqu’il s’agit de préparer nos représentants à la participation aux évènements sportifs internationaux. Pourtant, Mehdi Khelifi reste l’unique athlète qui a représenté, avec fierté, notre pays lors des derniers Jeux olympiques d’hiver à Vancouver en 2010. Il n’avait que 17 ans, et compte tenu de son jeune âge et de son dossard très élevé (donc neige beaucoup moins rapide), il a fait une performance très encourageante, selon les experts. L’athlète qui s’est naturellement préparé, malgré les conditions quelque peu difficiles, a pu réaliser les minimas olympiques et a réussi à convaincre la Fédération algérienne de ski à l’inscrire aux compétions internationales. Cependant, un évènement semble avoir chamboulé tout et même remis en cause la participation de l’athlète aux JO de Sotchi. Il s’agit en effet du changement qu’a connu le bureau de la Fédération algérienne de ski. C’est ainsi que les différents courriers de Mehdi n’ont pas eu d’écho auprès de l’instance sportive quant à son inscription à cet évènement. L’entourage de l’athlète, qui a alerté le ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi que le Comité olympique algérien sur ce cas, n’a pas encore eu de réponse. Pourtant, tout le monde est d’accord pour dire qu’une participation algérienne à ces Jeux, même avec un seul athlète, constituerait une avancée positive pour le sport algérien. Le ministre de la Jeunesse et des Sports reste donc l’homme par qui une telle présence deviendrait possible.
A. Sadek
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