L’ambassadeur du Qatar chez le général-major Hamel
Le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, multiplie les rencontres avec les ambassadeurs de divers pays. Aujourd’hui encore, il a reçu dans ses bureaux à Alger l’ambassadeur du Qatar en Algérie, Ibrahim Ben Abdelaziz Al-Sahlawi, a-t-on appris d’une source policière. Les discussions entre les deux hommes ont porté sur «l’approfondissement de la coopération bilatérale dans le domaine de la sécurité et de la lutte contre la criminalité et les divers fléaux sociaux». Ils ont également abordé «des questions d’intérêt commun». Le général-major Hamel n’est pas à sa première rencontre de ce genre avec des ambassadeurs de plusieurs pays arabes, africains et occidentaux. Tout récemment, il a reçu l’ambassadeur des Emirats arabes unis et celui du Yémen. Il a déjà eu des discussions en tête à tête avec les ambassadeurs de Turquie et du Soudan. Depuis son arrivée en 2010 à la tête de la DGSN, suite à l’assassinat d’Ali Tounsi dans son bureau, le général-major Hamel, qui venait d’être promu dans le grade, a voulu donner une touche personnelle au fonctionnement de la Sûreté nationale, dont l’effectif a presque doublé en moins de dix ans. Travaillant soigneusement son image, le DGSN a lancé une vaste restructuration des services de police qui bénéficient de nouvelles prérogatives, notamment en matière de collecte du renseignement. Mais cela n’a pas empêché l’explosion de la violence. D’ailleurs, certaines grandes villes et grandes cités échappent au contrôle de la police, totalement livrées à l’insécurité, à l’image de ce qui se passe dans l’immense cité de Aïn Malha, à Aïn Naadja, ou à la nouvelle ville Ali-Mendjeli de Constantine.
Sonia B.
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