Quinze ans barakat !
L'acharnement bestial dont font montre les aventuriers du clan présidentiel, menés par Saïd Bouteflika, qui a déclaré la guerre au peuple algérien et aux institutions de la République qui s'opposent à un 4e mandat d'Abdelaziz Bouteflika, dans l'incapacité physique, mentale et morale d'assumer ses fonctions, gros de tous les risques pour la cohésion, la stabilité, la sécurité et l'unité nationales, doit être combattu pacifiquement par les patriotes algériens qui ont peur pour l'avenir de notre pays.
Les aventuriers ne passeront pas !
C'est le mot d'ordre de ces patriotes, qui refusent la force, l'arrogance, le mépris, le fait accompli, l'arnaque et l'imposture érigés en mode de gouvernement depuis 1999.
La manipulation honteuse par l'ENTV des images de Bouteflika, dont l'état de santé physique et mentale se dégrade à vue d'œil, est un exemple des forfaits que ces aventuriers accomplissent quotidiennement dans tous les domaines. Ils parlent effrontément de «bilan positif» ; or, depuis 1999 :
– le népotisme et régionalisme sont systématiquement utilisés et frôlent le racisme ;
– de nombreux scandales de corruption dans lesquels sont directement impliqués les proches du président Bouteflika ;
– une autoroute Est-Ouest bâclée. Elle est mondialement connue pour son kilomètre le plus cher au monde à cause de ses surcoûts faramineux, en plus des grandes portions et des nombreux ouvrages d'art (ponts et tunnels notamment) à refaire, une année après leur inauguration ;
– le chômage chronique des jeunes livrés à une école et une université sinistrées, à la malvie, à la drogue et qui fuient massivement le pays en courant tous les risques ;
– la régression de la production et de la qualité des prestations dans de nombreux domaines malgré les sommes d'argent qui y étaient théoriquement dépensées.
Malgré les moyens financiers énormes, dont Bouteflika et son clan de prédateurs d'Oujda et Tlemcen ont disposé depuis 1999, ils ont lamentablement échoué à améliorer durablement la vie des Algériens et des Algériennes, qui restent encore aujourd'hui massivement exposés à la précarité économique et à des maladies qu'on croyait à jamais éradiquées. Bouteflika a aussi lamentablement échoué à redonner espoir et à rassembler les Algériens et les Algériennes divisés par une guerre civile meurtrière. Bien au contraire, il a accentué la division et la zizanie entre les classes sociales et les régions du pays, en favorisant les unes par rapport aux autres, pour demeurer au pouvoir à vie. S'il lui reste donc une once de dignité et de lucidité, il devrait écouter les appels à la raison émanant des sages de ce pays et non pas suivre les chants des sirènes du clan présidentiel dans leur fuite en avant suicidaire, aveuglés par la haine et la vengeance et qui veulent visiblement mettre notre pays à feu et à sang. Il devrait donc demander pardon au peuple algérien pour les nombreuses fautes commises depuis 1999, dans l'exercice de ses fonctions et aller terminer ses vieux jours là où il voudra, à la recherche de la paix de l'âme et de la conscience dont il a tant besoin pour rencontrer son Dieu avec une âme apaisée. S'il persiste dans son comportement irresponsable, d'un fou à lier, sa place ne serait pas à la tête de l'Etat algérien mais dans un asile d'aliénés et celle de ses manipulateurs dans les geôles de la République pour complot contre le peuple algérien et les institutions de la République.
Ali Bounif
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