Présidentielle : le «groupe des 20» tranchera la semaine prochaine

Le fameux «groupe des vingt», regroupant à la fois des partis et des personnalités politiques nationales, réitère à nouveau son exigence d’un certain nombre de conditions pour un «scrutin libre et ouvert». Après avoir examiné la situation du pays et le climat politique dans lequel se prépare l’élection présidentielle, le groupe des vingt, dont fait partie l’économiste et ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour, estime que dans l’état actuel des choses, il n’y a aucune garantie d’un «scrutin libre, ouvert et transparent». Ce bloc politique qui cherche à peser lors de cette grande échéance électorale rappelle avoir demandé un certain nombre de garanties dont l’organisation de l’élection par un gouvernement indépendant. Une demande à laquelle il a essuyé un refus catégorique de la part du ministre de l’Intérieur. Aujourd’hui, le groupe des vingt relance sa revendication et dénonce en même temps «le mépris du pouvoir vis-à-vis de ses propositions avancées pour réunir les conditions d’un scrutin libre, transparent et crédible devant donner lieu à l’élection d’un président légitime». Le «groupe des vingt» qui «représente le front d’opposition la question de la présidentielle organisera une autre rencontre la semaine prochaine. Composé du mouvement Ennahda, d’El-Fedjr El-Djadid, du Mouvement de la société pour la paix (MSP), de Jil Jadid, du parti Justice et manifeste et bien d’autres formations politiques, le groupe décidera donc lors de cette réunion de sa participation ou non à l’élection présidentielle. «Le dossier de l’élection présidentielle n’a pas été tranché par le groupe qui consacrera une réunion à ce sujet la semaine prochaine», a-t-il été précisé dans un communiqué. Cela même si la tendance forte au sein de ce bloc politique est celle du boycott. D’ailleurs, le MSP a déjà pris la décision de boycotter cette élection en raison de l’absence de conditions garantissant un scrutin libre et transparent.
Sonia B.